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QSF et FO rejoignent le Snesup-FSU, la Ferc-Sup-CGT, SUD-Éducation qui appellent à "combattre la mise en œuvre du suivi de carrière" (lire sur AEF info), laquelle doit être appliquée aux établissements de la vague C à partir de mars 2017 (lire sur AEF info). Dans un communiqué du 17 janvier 2017, QSF "invite les universitaires à être solidaires des sections du CNU qui ne mettraient pas en œuvre le 'suivi de carrière' selon les modalités actuellement envisagées" (lire sur AEF info). Dans un communiqué du 20 janvier, le SNPREES-FO et SupAutonome-FO appellent également à refuser la mise en place de cette procédure et "s’adressent aux autres organisations syndicales de l’ESR pour envisager les modalités de la remise au ministère de ces prises de position collectives".
Le Snesup-FSU, la Ferc-Sup-CGT et SUD-Éducation appellent, dans un communiqué commun du 21 décembre 2016, à "combattre la mise en œuvre du suivi de carrière". Les trois organisations syndicales invitent "les sections du CNU à ne pas le mettre en œuvre" et "les collègues à ne pas remplir leur rapport d'activité". Il leur est aussi demandé de "se rapprocher des organisations syndicales signataires de cet appel pour organiser collectivement, notamment dans les établissements concernés, l'expression de leur refus de se soumettre à cette procédure". Les syndicats s’opposent à la procédure sur laquelle se sont mises d’accord la CP-CNU, la CPU et la DGRH en juin dernier (lire sur AEF), estimant qu’elle "ne satisfait pas aux caractères volontaire et confidentiel et ne correspond en rien à une appréciation scientifique digne de ce nom de l’activité des enseignants-chercheurs".
"La 21e section du CNU ne siégera pas pour le suivi de carrière tant que des garanties sur la carrière des enseignants-chercheurs n’auront pas été apportées." Telle est la motion adoptée par la section "Histoire, histoire de l’art et archéologie des mondes anciens et médiévaux", le 22 novembre 2016, en session plénière, avec 33 votes favorables et 1 vote blanc. Elle estime que "le dispositif proposé constitue une dépense d’argent public inutile". Après plusieurs années de tergiversations, la CP-CNU, la CPU et la DGRH étaient tombées d’accord sur les termes du suivi de carrière des enseignants-chercheurs en juin dernier, actant la généralisation pour l’année 2016-2017 (lire sur AEF).
La CP-CNU, la CPU et la DGRH sont tombées d'accord sur les termes du suivi de carrière des enseignants-chercheurs qui sera normalement mis en œuvre de manière généralisée, pour la première fois, l’année prochaine (2016-2017). Plusieurs évolutions sont à souligner : il n’y aura pas d’avis émis par le conseil académique de l’établissement sur le dossier de l’enseignant-chercheur ; il y aura deux avis distincts du CNU, l’un pour l’établissement, l’autre pour l’enseignant-chercheur ; il y aura sur l’application ALYA-Galaxie une rubrique libre, invisible de l’établissement, qui permettra à l’enseignant-chercheur de dialoguer avec sa section CNU ; il sera possible pour les EC de faire une réponse au CNU ; et enfin la population concernée par l’obligation de ce suivi de carrière a été divisée par deux. La CPU s’engage à ne pas lier ce suivi de carrière à la modulation de service.
Une pétition soutenue par l’ASES (Association des sociologues enseignant·e·s du supérieur) et le Snesup-FSU est en ligne depuis lundi 1er février 2015, demandant que "le 'suivi de carrière' ne soit pas mis en œuvre" par le CNU. Conformément à la loi du 22 juillet 2013 et au décret d’application du 2 septembre 2014 (article 18-1), le suivi de carrière doit être appliqué cette année à tous les enseignants-chercheurs des établissements appartenant à la vague B et généralisé progressivement à tous les enseignants-chercheurs dans les années suivantes. Concrètement, les enseignants-chercheurs de la vague B doivent déposer leur dossier sur la plateforme Galaxie (application ALYA) entre le 25 mars et le 21 avril 2016. À 15h, la pétition avait recueilli un peu moins de 300 signatures.