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Le président de l’Autorité de sûreté nucléaire, Pierre-Franck Chevet, a revu à la baisse l’appréciation qu’il portait l’an passé sur la sûreté nucléaire en France. Lors de la présentation de ses vœux à la presse, mercredi 18 janvier 2017, il a jugé le contexte "préoccupant", non plus seulement "à moyen terme". Il appuie ce constat sur les enjeux "sans précédents" auxquels doit faire face la filière dans les cinq prochaines années mais aussi sur les dossiers des anomalies d’excès de carbone découverts en 2016 et sur les irrégularités des dossiers du Creusot en cours d’investigation. L’ASN débute également une réflexion sur ses méthodes de contrôle.
L’Autorité de sûreté nucléaire a rendu lundi 5 décembre 2016 son avis générique sur les fonds primaires de générateur de vapeur connaissant des concentrations en carbone trop élevées et fabriqués par l’usine japonaise JCFC, qui équipent 12 réacteurs nucléaires du parc français. Elle autorise un redémarrage de principe, sous réserve de vérifications propres à chaque réacteur par EDF, pour 8 réacteurs déjà contrôlés.
L’Autorité de sûreté nucléaire prescrit à EDF la réalisation, sous trois mois, de contrôles complémentaires sur certains fonds primaires de générateurs de vapeur de 5 réacteurs dont l’acier est affecté par une concentration élevée en carbone. Ces contrôles, qui s’inscrivent dans les recherches de l’ASN menées depuis avril 2015 à la suite des problèmes détectés sur la cuve de l’EPR de Flamanville, entraîneront la mise à l’arrêt des réacteurs concernés, indique l’ASN dans un communiqué daté du 18 octobre 2016. Ségolène Royal réagit en indiquant qu’elle "prend acte" de la décision de l’Autorité, après avoir reçu son président.