En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Nous sommes à un tournant avec des évolutions qui font que le monde de l’IST aura complètement bougé dans 5 à 10 ans", analyse Thierry Galli, directeur de recherche à l’Inserm et membre d’Aviesan, lors d’une journée organisée par l’Inra le 10 janvier 2017 sur le thème "publier autrement". Pour Denis Bourguet, chercheur à l’Inra, émerge une "tendance au dépôt de pré-print, à la transparence de la relecture et à la possibilité de commentaires et relectures additionnelles après publication d’un article" scientifique. Ces pratiques d' "open peer review" se distinguent ainsi du système classique de publication, qui repose sur la soumission d’articles à des comités de relecture fonctionnant selon "des procédés généralement opaques avec des référés anonymes". Mais, constate Julien Bordier d’Open edition, "l’évaluation par les pairs, on en entend beaucoup parler, on ne la voit jamais".
Le "coût massif" pour la publication d’une revue de SHS en France "est situé en amont de l’impression, où l’éditeur privé intervient rarement", mais qui "est assumé généralement par la puissance publique", constate Odile Contat, de l’INSHS-CNRS et membre du groupe "édition" de BSN, lors d’un colloque organisé par le CNRS les 9 et 10 novembre 2015. Exposant les résultats d’une enquête sur les coûts éditoriaux des revues scientifiques, elle évoque un coût salarial moyen de 42 000 € pour "l’ensemble des tâches de secrétariat de rédaction" financé sur fonds publics. L’implication financière des éditeurs serait essentiellement sur les coûts d’impression, de diffusion et de distribution, évalués à 11 200 € en moyenne. Présent à cette restitution d’étude, Marc Minon, président de Cairn.info, a notamment regretté que l’échantillon soit limité à 50 revues dont 9 recourant à des éditeurs privés.