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Les ministères de la Santé et du Logement saluent, mardi 3 janvier 2017, la généralisation du dispositif "Un chez soi d’abord" en 2017, actée par décret du 28 décembre. Mis en place depuis 2011 à Paris, Lille, Marseille et Toulouse, ce programme propose aux personnes en situation de grande précarité, et présentant des troubles psychiques sévères, "une orientation vers un logement ordinaire en leur assurant un accompagnement soutenu par une équipe médico-sociale pluridisciplinaire". Les ARS (agences régionales de santé) lanceront des appels à projets "dans les mois à venir pour déployer le programme sur l’ensemble du territoire national", indique le gouvernement. Les ministères soutiendront en conséquence "la généralisation de l’évaluation" du dispositif, à hauteur de 6 millions d’euros en 2017.
"Le parc privé est trop peu mobilisé et doit être mis plus facilement à contribution" pour loger les personnes en difficulté, déclare Sylvia Pinel, jeudi 28 janvier 2016, à l’occasion de la présentation publique du 21e rapport annuel de la fondation Abbé Pierre. La ministre du Logement missionne donc le délégué général de la fondation, Christophe Robert, pour que soient identifiées les contraintes rencontrées sur le terrain, et que de nouvelles formes de recours soient "explorées". Ses conclusions sont attendues dans les quatre ou cinq mois. Le gouvernement s’engage pour sa part à initier des actions dans les trois mois qui suivront la remise de son rapport. En attendant, le MLETR devrait lancer une nouvelle campagne de communication autour du dispositif d’intermédiation locative Solibail le 8 février.
"Les bailleurs [sociaux] cherchent des solutions pour résoudre les troubles du voisinage ou le non-respect du bail" par des personnes atteintes de troubles mentaux ou psycho-sociaux, explique Juliette Furet, responsable du département des politiques sociales de l’USH, en ouverture du 29e atelier de la Dihal consacré, jeudi 13 mars 2014, à "l’accompagnement dans le logement des personnes en souffrance mentale". Et d’expliquer que les organismes HLM sont "un peu démunis" face à des situations complexes. Parmi les grandes questions soulevées au cours de cette matinée, celle de la nécessité de s’inscrire dans une pratique en réseau, et de conserver sur ces questions l’inscription dans le droit commun.
Les premiers résultats d' « Un chez soi d'abord » seront connus fin 2014, fait savoir Pascale Estecahandy, coordinatrice technique du programme national expérimental pour la Dihal, vendredi 15 février 2013, lors du séminaire de formation de l'Afpols (Association pour la formation professionnelle continue des organismes de logement social) « santé mentale et logement social ». Les résultats finaux sont quant à eux attendus en 2016. « On peut déjà dire que le pari qui consistait à faire entrer directement dans un logement ces personnes qui en étaient les plus éloignées est gagné. Mais l'évaluation finale que nous ferons sera déterminante pour réfléchir aux conditions de pérennisation du programme. »