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Dans leur saisine du Conseil constitutionnel le 22 décembre 2016 sur le PLF pour 2017, adopté par le Parlement le 20 décembre, les députés LR "estiment que la loi déférée contrevient au principe de sincérité budgétaire" et "porte atteinte à plusieurs principes et libertés constitutionnels" liés aux collectivités locales. Ils rappellent que le HCFP "estime que 'les risques pesant sur les dépenses sont plus importants en 2017 que pour les années précédentes'", en raison notamment des "incertitudes" qui pèsent "sur l’évolution des dépenses de l’État et des collectivités". Ils questionnent la constitutionnalité de l’article 33 du PLF, qui fixe le montant de la DGF en 2017, en soulignant notamment "que les minorations de dotations de transfert de compensation d’exonération de taxe d’habitation prévues" pourraient engendrer une hausse "des inégalités de richesses entre collectivités".
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Lors de l’examen en séance publique en nouvelle lecture du projet de loi finances pour 2017, le 15 décembre 2016, les députés ont adopté un amendement gouvernemental allégeant de 60 millions d’euros la baisse des dotations au bloc local. Le gouvernement a également précisé les règles de répartition des crédits de la dotation de soutien à l’investissement local, avec désormais la possibilité pour les maîtres d’ouvrage (et plus seulement pour les collectivités) d’en bénéficier directement. Le gouvernement a enfin augmenté le nombre de communes éligibles à la DPV de 120 à 180 et prévu un système de "garantie de sortie" pour les communes qui perdraient leur éligibilité à cette dotation en 2017. Après l’adoption lundi au Sénat d’une question préalable entraînant rejet du texte, l’examen en lecture définitive à l’Assemblée a lieu ce mardi 20 à 17 heures.
Les sénateurs ont adopté par scrutin public une motion opposant la question préalable
Dans un courrier adressé au président de l’ARF Philippe Richert, daté du 1er août 2016, quatre présidents de région LR et UDI se sont félicités que ce dernier ait relayé leur opposition à la création d’une taxe spéciale d’équipement régional sur le foncier auprès du Premier ministre Manuel Valls, dans une lettre du 29 juillet dernier. Ils souhaitent néanmoins qu’à la place, il soit demandé au gouvernement de "renoncer, pour les années à venir, à la baisse de la DGF qui était attribuée aux régions", de l’ordre de 450 millions d’euros, et qu’y soit ajoutée "une dotation complémentaire d’un tiers de plus", équivalente à 150 millions d’euros, afin d’atteindre la somme qu’auraient pu percevoir les régions avec la taxe spéciale.
"Le 2 juin 2016, à l’occasion du Congrès des maires, vous avez évoqué le projet de réforme des mécanismes de dotations de l’État aux collectivités en annonçant le report de cette demande urgente des élus ruraux. Vous avez annoncé la dissociation avec le texte de loi de finances 2017. […] Aussi, je souhaite au nom du bureau de l’Association des Maires ruraux de France vous demander d’inscrire désormais au plus vite ce texte de loi à l’ordre du jour du Parlement", écrit le président de l’AMRF, à propos du projet de loi relatif à la réforme de la DGF prévu pour 2018, dans un courrier adressé au chef de l’État le 4 juillet 2016. Il condamne ainsi le report de 2017 à 2018 de la réforme de la DGF. L’AMRF estime en effet que ce report "au-delà de l’élection présidentielle [...] adresse un message de moindre considération à des élus au bord de la rupture".