Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
"En 2013, 5,6 % des ménages d’Île-de-France (288 400) déclarent avoir été victimes ou témoins d’une agression physique au cours des douze derniers mois", indique l’IAU dans un article publié jeudi 8 décembre 2016, précisant que cette proportion représente "un niveau supérieur de plus de deux points à celui de la moyenne nationale". Ce taux, ajoute la fondation financée par le conseil régional, "varie avec la densité urbaine" : "Il passe de 0,88 % en milieu rural à 2,6 % dans les villes moyennes (entre 20 000 et 100 000 habitants), 6,1 % dans l’agglomération parisienne et 8 % à Paris." Au sein même de la région Île-de-France, ce taux "est plus faible en grande couronne (3,8 %) qu’en petite couronne (6,1 %) et à Paris". En outre, "les ménages vivant en habitat collectif sont plus fréquemment victimes ou témoins d’une agression physique que les habitants des maisons individuelles".
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
La menace terroriste "accentue un mouvement antérieurement amorcé de recomposition du dispositif de sécurité intérieure", écrit la sociologue Virginie Malochet dans une "note rapide" de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France publiée jeudi 22 septembre 2016. Ce mouvement "se caractérise par l’affirmation d’un régime de coproduction qui donne à voir une pluralisation des acteurs en présence – autrement dit, le recentrage des services de l’État sur leurs missions jugées prioritaires et la mobilisation d’autres acteurs locaux en compensation". Selon Virginie Malochet, il convient de "réaffirmer que la lutte contre le terrorisme et l’insécurité est l’affaire de tous, mais sans confusion des rôles". Il est aussi nécessaire d'"articuler le dispositif de sécurité intérieure" avec "un projet social fort" pour agir contre la "radicalisation violente".
Près de sept Franciliennes sur dix se sentent "en insécurité dans leur environnement", indique l’IAU Île-de-France dans une note publiée vendredi 1er juillet 2016. L’institut remarque que seulement 39,3 % des hommes "partagent ce sentiment". Les femmes sont "plus sensibles au problème de la délinquance" que les hommes, notent également les auteurs de l'étude: "En 2015, 20,6 % des Franciliennes interrogées placent la lutte contre la délinquance en tête des priorités" assignées au gouvernement, "contre 16,0 % des hommes". "Mais pour elles comme pour les hommes, la délinquance n’est pas l’objet d’inquiétude le plus fréquent, remarque l’institut. C’est le chômage qui est le plus cité, et de façon plus récurrente par les hommes : 50,9 % des femmes contre 59,7 % des hommes. La pauvreté arrive au deuxième rang, mais concerne plus les femmes : 24,1 % des femmes contre 19,8 % des hommes."