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EDF a annoncé, lundi 12 décembre 2016 au soir, le redémarrage d’ici à la fin de l’année de 7 réacteurs nucléaires actuellement à l’arrêt parce que les fonds primaires de leurs générateurs de vapeur connaissent des concentrations en carbone trop élevées. L’entreprise a obtenu le feu vert de l’ASN. "Nos réacteurs sont sûrs", déclare à la presse Dominique Minière, directeur exécutif en charge du parc nucléaire et thermique. Six autres réacteurs restent à contrôler mais l’électricien se dit "confiant sur le fait qu’ils redémarreront". Au final, les moyens de production en janvier atteindront une disponibilité de "90 %", le taux habituellement visé en hiver, période de grande consommation.
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L’Autorité de sûreté nucléaire a rendu lundi 5 décembre 2016 son avis générique sur les fonds primaires de générateur de vapeur connaissant des concentrations en carbone trop élevées et fabriqués par l’usine japonaise JCFC, qui équipent 12 réacteurs nucléaires du parc français. Elle autorise un redémarrage de principe, sous réserve de vérifications propres à chaque réacteur par EDF, pour 8 réacteurs déjà contrôlés.
L’Autorité de sûreté nucléaire prescrit à EDF la réalisation, sous trois mois, de contrôles complémentaires sur certains fonds primaires de générateurs de vapeur de 5 réacteurs dont l’acier est affecté par une concentration élevée en carbone. Ces contrôles, qui s’inscrivent dans les recherches de l’ASN menées depuis avril 2015 à la suite des problèmes détectés sur la cuve de l’EPR de Flamanville, entraîneront la mise à l’arrêt des réacteurs concernés, indique l’ASN dans un communiqué daté du 18 octobre 2016. Ségolène Royal réagit en indiquant qu’elle "prend acte" de la décision de l’Autorité, après avoir reçu son président.