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"Précarité des étudiants, doctorants et jeunes diplômés, concurrence entre établissements, financements insuffisants et aléatoires, abandon de formations de proximité partout sur le territoire… C’est dans l’enseignement supérieur que les conséquences de la marchandisation sont les plus avancées. Tout est à reconstruire", écrit Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle de 2017, dans son programme "L’avenir en commun", sorti en librairie le 1er décembre 2016. Un livret spécifique sur l’ESR est en préparation et sera rendu public début février. AEF a rencontré son équipe de campagne dédiée à la rédaction de ce livret, laquelle souhaite rester anonyme.
« Engagés dans le Front de gauche, travailleurs scientifiques de toutes les catégories professionnelles, acteurs de tous les champs disciplinaires, nous voulons construire un large rassemblement autour de l'enseignement supérieur et de la recherche. Cela suppose votre contribution et votre engagement. » C'est ainsi que le Front de gauche, la coalition de partis de gauche qui soutient la candidature à l'élection présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, introduit son « Appel du Front de gauche de l'enseignement supérieur et de la recherche », lancé le 10 mars 2012 sur son site internet. Les auteurs de la pétition se déclarent « scandalisés par le déferlement des contre-réformes qui se sont abattues au pas de charge sur l'enseignement supérieur et la recherche durant le mandat de Nicolas Sarkozy ».
« Une des tâches [du Front de gauche] est de 'démarchandiser' tout le secteur scolaire » ; cela passe notamment par « la gratuité de l'enseignement », et « l'abrogation de la LRU », déclare Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, lors de ses voeux « à la communauté éducative », lundi 30 janvier 2012. Le candidat consacre l'essentiel de son discours à l'enseignement scolaire devant près de 700 personnes, parmi lesquelles Bernadette Groison, actuelle secrétaire générale de la FSU et son prédécesseur Gérard Aschieri, dans le théâtre Comédia à Paris. Interrogé par AEF sur l'organisation du système universitaire une fois la LRU abrogée (AEF n°233494), Jean-Luc Mélenchon répond qu' « on n'échappera pas à des États généraux de l'enseignement supérieur ». « Il y a un gros travail à faire. Le statut quo ne me convient pas. Il faudra travailler dans le sens où étaient les choses avant [la LRU] », précise-t-il.
Abrogation de la LRU et des RCE, suppression immédiate des idex et des Satt, dissolution de l'Aeres et de la commission Attali et abandon de l'accord CPU-CNRS : telles sont les « mesures d'urgence et de réparation » pour l'enseignement supérieur prônées par le PCF dans son programme pour 2012. Le parti explique que ce programme est un « tout inachevé ». Il vise à « davantage d'élucidation et de netteté sur certaines propositions » que le « programme populaire partagé par le Front de gauche », mais « a vocation à être discuté, critiqué et enrichi ». Ce programme fait état de « mesures immédiates » et d' « orientations maîtresses » qui devront « déterminer l'action des parlementaires communistes » et « inspirer nécessairement les actions collectives ». Il se termine par une « critique fouillée des orientations publiques à cette date du PS » (AEF n°240680).
Le PCF (Parti communiste français) est « pour l'abolition (…) du pacte pour la recherche », suppression qui doit selon lui « se concevoir dans le cadre d'une mobilisation collective pour faire du neuf », indique-t-il dans son programme pour l'enseignement supérieur et la recherche, mis en ligne vendredi 2 septembre 2011. « Mais cela n'empêche nullement des mesures significatives immédiates ». Ainsi, le PCF prévoit l' « abrogration du pacte pour la recherche ». De même, « les idex [initiatives d'excellence] seront immédiatement supprimées ainsi que les Satt [sociétés d'accélération du transfert de technologie] », et « les crédits liés à ces structures seront redistribués aux organismes statutaires » de recherche et d'enseignement supérieur. Le parti explique que ce programme est un « tout inachevé » proposant néanmoins « davantage d'élucidation et de netteté sur certaines propositions » que le « programme populaire partagé par le Front de gauche ». Le texte, qui contient aussi « une critique fouillée des orientations publiques à cette date du PS » (AEF n°240678), « a vocation à être discuté critiqué et enrichi ».
Mettre en place une « carte européenne des formations supérieures » à partir d'un bilan de la mise en oeuvre du LMD en supprimant « toutes les mesures instituant des parcours ségrégatifs » et en renforçant « tous les aspects des choix effectifs, sans barrage a priori, en tenant compte des acquis ». C'est l'une des propositions « formation » formulées par la commission enseignement supérieur et recherche du parti communiste pour la présidentielle de 2012 (AEF n°233494 et AEF n°233503). En outre, « la licence doit donner de plein droit accès au master. La distinction master recherche/master professionnel doit être supprimée et les volumes horaires définis nationalement ». Le PCF propose également de rétablir les IPES, de réviser « le calendrier universitaire, et en particulier la semestrialisation » ou encore de « revoir l'ensemble des équivalences et grades et leur relation avec les conventions collectives ».
En juin 2018, l’Anact lançait un appel à projets financés par le Fonds pour l’amélioration des conditions de travail (Fact) sur le maintien en emploi des personnes fragilisées par des problèmes de santé ou des situations de handicap. Quatre ans plus tard, l’Agence publie un "cahier" visant à capitaliser sur les expériences réalisées dans ce cadre. Les porteurs de projets, réunis à l’occasion d’un séminaire, y évoquent les actions menées et formulent des recommandations.