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La Carmf, qui gère l’ensemble des régimes obligatoires de retraite et de prévoyance des médecins libéraux, annonce le vendredi 9 décembre 2016 que la réforme de la "retraite en temps choisi" pourra entrer en vigueur au 1er janvier 2017, suite à la parution au Journal officiel des arrêtés du 30 novembre et du 1er décembre modifiant les statuts des régimes complémentaires et ASV (allocation supplémentaire vieillesse). Cette réforme du régime complémentaire, qui a finalement reçu le soutien de la majorité des syndicats médicaux (FMF, Le Bloc, MG France et SML) prévoit que les médecins qui prolongent leur activité au-delà de l’âge légal se verront appliqués des coefficients majorant leur retraite. Cette mesure est également étendue au régime ASV, comme voulu par les médecins en préambule de la négociation conventionnelle médicale.
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Le conseil d’administration de la Carmf, qui gère notamment le régime de retraite complémentaire obligatoire des médecins, a voté le samedi 30 janvier 2016 en assemblée générale une réforme visant à aligner l’âge de départ sur le régime général (62 ans), sans subir d’abattement comme c’est le cas aujourd’hui. La valeur du point est réduite de 13 % pour les affiliés qui prendront leur retraite à partir du 1er janvier 2017. S’ils choisissent de continuer leur activité après 62 ans, les médecins bénéficieront, en plus des points acquis par leurs cotisations, de 5 % supplémentaires de retraite par an (1,25 % par trimestre) jusqu’à 65 ans et de 3 % supplémentaires par an (0,75 % par trimestre) de 65 à 70 ans. Pour entrer en vigueur, cette réforme doit encore recevoir l’agrément des tutelles.
La Caisse autonome de retraite des médecins de France (Carmf) a réuni le 3 octobre 2015 son assemblée générale le lendemain de la suspension par le ministère des Affaires sociales et de la Santé de son président, Gérard Maudrux, et de tous les membres du bureau. Elle a décidé de contre-attaquer sur le terrain juridique en contestant cette décision devant le conseil d’État.
Le Conseil d’État a rejeté, le 24 mars 2014, le recours en annulation formé en janvier 2012, par la Fara, une association de médecins retraités, et la Carmf, la caisse de retraite des médecins, contre un décret du 25 novembre 2011 réformant l’ASV, l’un des étages de la retraite des médecins conventionnés. Le syndicat MG-France, intervenant contre ce recours, se dit "soulagé" rappelant que l’ASV représente près de 40 % de la retraite d’un médecin conventionné et que l’annulation de ce texte (qui, pour assurer la pérennité du régime, en a fait baisser le rendement) aurait pu conduire à la disparition du régime. "Un risque énorme" souligne son président, Claude Leicher. Gérard Maudrux, président de la Carmf indique pour sa part avoir soutenu l’action de la Fara "par principe" contre "la baisse de la valeur du point à effet rétroactif" que prévoit le décret.