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"Le manque d’équité du système éducatif français se retrouve dans la filière professionnelle", déclare Gabriela Ramos, conseillère spéciale du directeur général de l’OCDE lors de la publication des résultats de Pisa 2015 (lire sur AEF). En effet, les élèves défavorisés représentent 35 % des effectifs et, à performance égale en sciences, ils sont 3,5 fois plus susceptibles d’être aiguillés vers la voie professionnelle, indique l’OCDE dans son rapport Pisa. En seconde professionnelle, les élèves accumulent, en sciences, un retard de plus d’un an de scolarisation sur leurs camarades en seconde générale. Plus largement, l’OCDE indique qu’il existe un écart de 118 points entre les élèves les plus défavorisés et les plus favorisés. En France, le statut socio-économique d’un élève explique 20 % de la variation de sa performance, bien au-dessus de la moyenne de l’OCDE (13 %).
Des syndicats, partis politiques, associations de parents d’élèves, Dgesco, Cnesco et regroupements d’enseignants réagissent, mardi 6 décembre 2016, à la publication des résultats de l’enquête Pisa 2015, selon laquelle les élèves français sont situés dans la moyenne de l’OCDE en sciences (lire sur AEF). Les organisations présentent des pistes de réformes portant notamment sur la formation des enseignants ou le renforcement du "Plus de maîtres que de classes".