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Sur 980 enseignants ayant répondu à un sondage (1) réalisé par le site Le web pédagogique, 61, soit 6,3 % d’entre eux, considèrent que les EPI, mis en place dans le cadre de la réforme du collège, "c’est super" et 413 (42,9 %) que "ça va, on s’en sort bien !". Pour 19,5 % "c’est la catastrophe" et 31,2 % n’en voient "toujours pas l’intérêt", selon l’enquête, publiée le 22 novembre 2016. 62,4 % des répondants déclarent que les EPI sont organisés pendant des heures de cours adaptées, 7,4 % lors d’une semaine banalisée et 3,1 % pendant les heures de vie de classe. Un enseignant sur quatre (24,1 %) répond "autre". En outre, 47,4 % estiment que les EPI font bien partie du programme de leur discipline et que c’est le mode d’enseignement qui change, alors que 35,1 % disent qu’ils ne s’insèrent pas dans leur démarche. En classe de 5e, l’EPI le plus choisi est Langues et cultures de l’Antiquité.
"Les craintes liées à l’installation de la réforme se confirment", avance le Snes-FSU, qui publie le 11 septembre 2016 les résultats de son enquête (1) sur les conditions d’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité (LCA) à la rentrée 2016. Le syndicat, qui est opposé à la réforme du collège, estime, d’après les 514 réponses qu’il a reçues, que les enseignants de lettres classiques sont "hostiles à la réforme" et n’interviennent pas de façon systématique dans l’EPI langues et cultures de l' Antiquité, mis en place cette année. Par ailleurs, ceux qui entendent assurer cet enseignement affirment à 59 % qu’ils le feront uniquement en français. Selon l’enquête du Snes, l’EPI LCA est majoritairement mis en place en 5e (81,88 %). Faisant état d’une tendance à la baisse du nombre de groupes de latin, notamment en 5e, le syndicat s’inquiète des répercussions de la réforme dans le futur.
Près de 70 % des enseignants et chefs d’établissement savent déjà quels EPI et thématiques seront mis en place à la rentrée 2016, et plus de 70 % d’entre eux connaissent déjà les professeurs qui les mettront en place, selon un sondage (1) du Web Pédagogique, dont les résultats sont révélés mardi 21 juin 2016. Toutefois, 16 % des professeurs et chefs d’établissement ne souhaitent pas "mettre en place les EPI" et un tiers d’entre eux indique ne pas savoir "comment les mettre en place", ceci "à 99 jours de la rentrée". 12,2 % des répondants s’estiment "sereins" car ils ont "déjà fait ce type de projets". Enfin, 54,1 % des personnels interrogés affirment avoir participé à une formation sur la mise en place des EPI.