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François Fillon (LR) est désigné, dimanche 27 novembre 2016, candidat de la droite et du centre pour l’élection présidentielle de mai 2017. Il remporte la primaire avec 66,5 % des voix (résultats provisoires). L’éducation figure parmi les chantiers prioritaires de ses 100 premiers jours de mandat. François Fillon veut mettre en place "une grande filière de l’enseignement professionnel" placée sous l’autorité des régions. Il compte donner de "réels pouvoirs de décision" aux chefs d’établissement, dont la possibilité de choisir les personnels et revaloriser le traitement des enseignants en y introduisant une part "mérite". François Fillon veut aussi "revoir le rôle des inspecteurs" et "rendre obligatoires les dispositifs d’évaluation de la performance scolaire" dans chaque établissement. Il formule également des propositions pour réviser les programmes scolaires.
"Les programmes d’histoire sont écrits par des idéologues qui veulent imposer leur vision de la société", déclare François Fillon lors du débat entre les deux candidats à la primaire de la droite et du centre, jeudi 24 novembre 2016. L’ancien ministre de l’Éducation veut confier leur rédaction à "des gens irréprochables, des académiciens, pas dans le secret de l’inspection générale" de l’Éducation nationale. Il souhaite que l’enseignement de l’histoire se fasse comme "un grand récit du début à la fin". L’histoire "n’est pas un récit ou un roman national, c’est une science", réplique Alain Juppé. Par ailleurs, tous deux font de l’éducation l’une de leurs priorités des trois premiers mois de mandat : Alain Juppé veut "faire sauter les verrous à l’apprentissage" tandis que François Fillon veut mettre en place une "grande filière de l’enseignement professionnel".
François Fillon et Alain Juppé se sont qualifiés le 20 novembre 2016 pour le second tour de la primaire de la droite et du centre, pour l’élection présidentielle de 2017, avec 44,1 % et 28,6 % des suffrages (résultats provisoires). Retrouvez les dépêches AEF consacrées aux projets de ces deux candidats, sur les thèmes de l’enseignement scolaire - François Fillon et Alain Juppé - et notre comparaison des programmes des principaux candidats.
Le rapport à l’autorité, l’autonomie des établissements, le collège unique ou encore la voie professionnelle ont figuré parmi les thèmes abordés par les candidats à la primaire de la droite et du centre, lors d’un débat organisé le 3 novembre 2016. Un quart d’heure a été consacré aux questions d’éducation. Alain Juppé insiste sur l’autonomie des établissements scolaires, proposant que leurs dirigeants puissent "recruter des enseignants sur postes à profil et moduler la DHG". Nicolas Sarkozy, lui, rappelle sa volonté d’augmenter le temps de travail des enseignants et leur rémunération en début de carrière. Quant à Bruno Le Maire, il veut "mettre fin" au collège unique et propose la création "d’école professionnelle". Interrogé sur la question des postes dans l’Éducation nationale, François Fillon assure que "ce n’est pas le débat" et veut aussi réformer, le temps de travail enseignant.
"En trois ans, l’Éducation nationale a connu une succession désordonnée de trois ministres, trois directeurs de l’enseignement scolaire, deux présidents du conseil supérieur des programmes, mais sur le fond, à quoi avons-nous assisté ?", indique sur son blog François Fillon dans une lettre aux enseignants jeudi 11 juin 2015. Parce qu’il ne "suffit pas de critiquer", l’ancien ministre de l’Éducation nationale et président du mouvement Force républicaine, formule 9 "propositions pour l’éducation" parmi lesquelles : revaloriser le traitement des enseignants, réduire à 4 le nombre d’épreuves du bac, instaurer des professeurs bivalents en 6e et 5e ou encore donner aux régions la responsabilité de l’enseignement professionnel.