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Le "tour de France" de Jean-Marc Falcone pour "répondre à la colère des policiers"

Répondre à la "colère" et "montrer ce qui a été fait" pour les policiers : tel est l’objet du "tour de France" dans lequel est actuellement engagé le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone. Après Montpellier, Nice ou Bordeaux, il doit se rendre dans des services de police à Lyon et Clermont-Ferrand dans les jours à venir. En Seine-et-Marne, où AEF a pu le suivre, vendredi 18 novembre 2016, Jean-Marc Falcone a rencontré des représentants syndicaux puis, pendant près de trois heures, une délégation de 80 policiers issus des différents corps. "Je veux que vous soyez persuadés que nous ne ménageons pas notre temps ni notre peine pour vous apporter des réponses. Et ne croyez pas qu’il y a une police du haut et une police du bas", leur dit notamment le préfet. Face à lui, les agents font part d’une profonde exaspération.

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"Nous sommes avec vous, nous comprenons l’exaspération et la colère." Après les "dramatiques événements" de Viry-Châtillon (lire sur AEF), qui ont donné lieu à des manifestations nocturnes de policiers depuis un mois (lire encadré), le directeur général de la police adresse un "message de soutien et d’écoute" à quelque 80 policiers de Seine-et-Marne réunis à Moissy-Cramayel, vendredi 18 novembre 2016. "Ne croyez pas que vous êtes seuls", dit-il.

Selon son entourage, le format des réunions est toujours identique : une heure d’échange avec les représentants syndicaux du département, puis une rencontre avec des policiers, personnels scientifiques et agents administratifs de tous les grades afin de leur présenter le plan relatif à la sécurité publique annoncé fin octobre 2016 (lire sur AEF), de revenir sur le contenu du protocole sur les carrières des policiers signé en avril 2016 (lire sur AEF), et de répondre aux interrogations. À Moissy-Cramayel, il était accompagné de Pascal Lalle, directeur central de la sécurité publique, et de Xavier Delarue, sous-directeur de l’administration des ressources humaines.

Un mouvement de contestation qui dure

Les médias régionaux relatent quotidiennement des rassemblements de policiers à travers la France. Ils étaient 150 à Metz dimanche 20 novembre 2016, rapporte Le Républicain lorrain, 600 à Béziers et 200 à Montpellier la veille, selon Midi-libre et France bleu, ou encore une quarantaine à Saumur, jeudi 17 novembre, soit "plus de la moitié du personnel du commissariat", relève le site d’information local Le Kiosque. L’association Mobilisation des policiers en colère (lire sur AEF) annonce pour sa part, lundi 21 novembre 2016, une "manifestation nationale" prochainement.

"ON EST ÉREINTÉS"

"Il y a une réelle souffrance dans nos rangs. Le plan 'sécurité publique' n’est pas suffisant. On est usés, fatigués, éreintés. La police secours meurt", ose un policier, visiblement ému. Il est applaudi par bon nombre des agents désignés par leur hiérarchie pour échanger avec Jean-Marc Falcone. Les mesures du plan "sécurité publique" – qui vont de la réforme des règles d’usage des armes (lire sur AEF) à l’octroi d’équipements supplémentaires en passant par le "recentrage des missions" ou encore la rénovation en urgence de certains locaux — sont "des miettes", regrette un autre.

"La sécurité publique a été le parent pauvre des différents plans qui se sont succédé au cours des dernières années. Les moyens et effectifs ont été dirigés vers l’antiterrorisme, le renseignement et la lutte contre l’immigration irrégulière", reconnaît Jean-Marc Falcone. Mais le plan consacré à sécurité publique "n’est pas un solde de tout compte", souligne-t-il. "C’est une première réponse. Il y a une concertation qui est en cours dans chaque département et le plan 'sécurité publique' sera complété, le ministre l’a annoncé. Il y aura donc une suite." (lire sur AEF) Selon le directeur général de la police nationale, le compte-rendu des réunions menées dans chaque département doit être remis au ministre de l’Intérieur à la mi-décembre.

POLICE ET JUSTICE : "DEUX PLANÈTES DIFFÉRENTES"

Locaux dégradés, véhicules mal adaptés aux missions de police, patrouilles à trois policiers trop rares, relations conflictuelles avec le public… : plusieurs interventions des agents à destination de leur directeur traduisent leur lassitude et leur inquiétude. D’autres thématiques suscitent en revanche une franche "colère". "On n’a plus aucune autorité", fustige un policier. "Avec la justice, nous avons l’impression de vivre sur deux planètes différentes", dénonce un autre. Une position partagée par plusieurs autres fonctionnaires, à l’image de l’une d’entre eux qui relate avec amertume la remise en liberté, quelques jours plus tôt, d’un homme soupçonné d’avoir tiré avec une arme à feu sur une personne. Selon la policière, le témoignage de la victime n’était pas suffisant aux yeux du parquet pour justifier une poursuite. D’autres agents pestent contre des délinquants plusieurs fois interpellés et condamnés mais causant toujours des troubles dans leur quartier.

Autre sujet de colère pour les agents, une procédure pénale jugée chronophage, y compris dans le cadre d’infractions mineures. Les récentes évolutions en matière de droits des personnes soupçonnées (lire sur AEF), en plus d’être vues comme "inapplicables" et mal anticipées, sont perçues par plusieurs policiers comme une protection malvenue des suspects au détriment des victimes, "dont personne ne se préoccupe", déplore l’un d’eux.

VERS UN ALLÉGEMENT DE LA PROCÉDURE PÉNALE ?

"Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il allait travailler sur l’allégement de la procédure pénale avec le ministre de la Justice", répond Jean-Marc Falcone. Il ajoute que deux expérimentations de la plateforme de gestion des gardes à vues ont commencé début novembre 2016 (lire sur AEF). Et Pascal Lalle de compléter : "Il faudra peut-être que nous réfléchissions au traitement du judiciaire, que notre organisation spécialise des agents chargés des gardes à vue."

Quant aux effectifs, Jean-Marc Falcone et Pascal Lalle affirment la volonté de l’administration d’affecter les policiers sortis d’école en sécurité publique. "Nous avons pris à bras-le-corps ce sujet", souligne Jean-Marc Falcone. Il est près de 20 heures lorsque ce dernier quitte les fonctionnaires, sous les applaudissements.

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