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Par décret du Premier ministre daté du 15 novembre, Luc Belot, député SER de Maine-et-Loire, est chargé d’une mission temporaire sur l’avenir de la ville intelligente en France. Il apparaît essentiel de "disposer d’une analyse complète des enjeux des services attachés à la ville intelligente, et des voies et moyens pour en assurer un déploiement efficace", explique Manuel Valls dans la lettre de mission adressée au parlementaire dont il attend les travaux pour "mars 2017".
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« Il faut développer de nouveaux outils de recherche pour mieux comprendre les implications et les bénéfices que peuvent avoir les nouvelles technologies sur l'espace urbain et ses habitants », estime Carlo Ratti, architecte italien qui dirige le « Sense-able city laboratory » (1) aux États-Unis. Au cours d'une conférence qu'il anime sur le thème des « villes intelligentes », jeudi 14 mars 2013 au Mipim (2), il cite l'exemple avant-gardiste de la PlanIT Valley, au Portugal, une cité qui comptera entre 150 000 et 225 000 habitants à partir de 2015. Sa particularité : environ 100 millions de capteurs seront placés partout dans la ville, y compris dans les appartements privés. Toutes les infrastructures seront en effet surveillées, avec des flux modulables pour l'électricité, l'eau, le transport ou la voirie.
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