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Dix ans après sa création, l’enjeu pour le programme d’égalité des chances de Sciences Po Toulouse n’est pas tant d’accompagner plus d’élèves mais de réussir à l’exporter et à le partager avec d’autres établissements d’enseignement supérieur, explique l’établissement le 9 novembre 2016, lors d’un bilan de ce dispositif. Au-delà de l’accompagnement proposé aux élèves de la 3e à la terminale, Sciences Po Toulouse veut travailler avec l’État, les collectivités territoriales et les entreprises pour repenser les politiques d’accès à l’enseignement supérieur et sa démocratisation. Plusieurs pistes sont expérimentées, telles que la transposition de ce programme en lycées professionnels, l’élargissement du dispositif à l’académie de Montpellier, notamment à travers un partenariat avec l’université de Perpignan, ou la reconnaissance du tutorat des étudiants par la délivrance d’une certification.
« Un projet 'd'égalité des chances' doit se faire au plus près des élèves, dans une logique de mixité et ne peut réussir qu'avec une forte implication d'équipes locales, constituées des différents acteurs de la communauté éducative », conclut le rapport du groupe recherche formation chargé d'évaluer le programme d'égalité des chances de Sciences Po Toulouse (1). La synthèse de ce rapport a été remise le 30 mars 2011 à Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse. Baptisé « Dispo » (dynamique innovation sociale et politique) et mis en place depuis 2006, le dispositif concerne 16 lycées sur les 70 de l'académie répartis dans les huit départements de Midi-Pyrénées. « Le programme Dispo corrige des inégalités par rapport à des publics spécifiques, mais il ne touche qu'une partie de ces publics et ne transforme pas les inégalités structurelles », constate le groupe recherche formation. « Doit-on se contenter d'essayer d'agir sur les publics les plus fragiles ou les plus défavorisés ? », s'interroge-t-il.
Sciences Po Toulouse et le rectorat de l'académie de Toulouse signent, mercredi 26 mai 210, une convention-cadre relative aux collaborations en matière de politiques conjointes de démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur, à la formation et à la recherche. Olivier Philippe, responsable du programme Dispo (dynamique innovation sociale et politique) estime qu' « une vingtaine d'autres établissements de Midi-Pyrénées pourrait intégrer le dispositif ». Un constat partagé par Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse qui souhaite que « tous les établissements volontaires intègrent ce dispositif ». Une réflexion est également ouverte pour permettre aux lycées des régions voisines qui ne comportent pas d'IEP (Limousin et Languedoc-Roussillon, notamment) d'intégrer le programme toulousain.
Sciences Po Toulouse étend son dispositif en faveur de l'égalité des chances à onze nouveaux lycées de la région Midi-Pyrénées et élargi le public visé à travers son programme Dispo (dynamique innovation sociale et politique) pour la période 2009-2012 en intégrant l'éloignement géographique par rapport à Toulouse. « L'objectif n'est pas de recruter de nouveaux étudiants pour Sciences Po Toulouse mais de donner de l'élan à des lycéens qui ont du mal à se projeter sur des études longues ou sur des études d'excellence », déclare Émilie Genoudet, chargée de la communication du programme Dispo. Labellisé « Cordées de la réussite » en 2008 (AEF n°310875), le dispositif concerne aujourd'hui 16 lycées sur les 70 de l'académie répartis dans les huit départements. Cinq cents lycéens de la seconde à la terminale devraient bénéficier annuellement de ce programme.
Un salarié qui exerce son droit de grève bénéficie d’une protection légale contre le licenciement. Cette protection s’étend à un cadre supérieur qui a incité les membres de son équipe à faire grève. Son licenciement pour faute grave est nul.