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Le SDB (syndicat des biologistes) réclame à la direction générale de la santé d'apporter des "éclaircissements" sur le régime juridique applicable à la vente par les pharmacies d'officine d'autotests sur un champ de pathologies de plus en plus étendu. Dans un communiqué diffusé ce 3 novembre 2016, François Blanchecotte, président du SDB estime qu'"il est urgent de mieux associer les biologistes médicaux, experts du diagnostic in vitro, à la mise en place cohérente et coordonnée de l'ensemble de la stratégie de développement du dépistage en France. C’est une question de santé publique".
Le dépistage organisé du cancer colorectal pourrait être dopé fin 2014 avec la mise à disposition de tests immunologiques plus précis et plus sensibles que l'actuel test « Hemoccult » utilisé dans le cadre du dépistage organisé d'un cancer qui se place à la 3e place des localisations cancéreuses chez l'homme et à la 2e place chez la femme. Marisol Touraine se réjouit mardi 28 janvier 2014 du lancement d'un appel d'offre européen autorisant la mise à disposition de ces tests avant la fin de cette année. Proposé aux Français âgés de 50 à 74 ans sur l'ensemble du territoire national, le dépistage organisé du cancer colorectal s'appuie sur des tests de recherche de sang dans les selles à l'aide du test « Hemoccult ». Ce test permet de trier, au sein d'une population cible apparemment en bonne santé, les hommes ou les femmes ayant un saignement occulte dans les selles et donc susceptibles d'avoir un cancer colorectal.
« Le dépistage du VIH est un des axes stratégiques majeurs » du plan national de lutte contre le VIH et les IST (infections sexuellement transmissibles) 2010-2014 rendu public en novembre 2010. « Le plan impulse une stratégie de promotion du dépistage VIH/IST en prônant le renforcement du 'trépied du dépistage' », souligne le ministère de la Santé dans sa réponse, publiée le 29 novembre 2011, au député René-Paul Victoria (UMP, La Réunion) auteur d'une question portant sur la systématisation du dépistage de l'infection par le virus VIH. Ce trépied repose sur le dépistage par les professionnels de santé de premier recours, sur le dépistage par les pairs pour les populations à forte incidence grâce aux testes rapides d'orientation diagnostique du VIH, et enfin par le mode actuel du dépistage anonyme et gratuit. Ce dernier mode de dépistage va être « réorganisé à l'échelle des régions et des territoires, pour gagner en lisibilité et efficience », indique le ministère à la veille de la journée mondiale de lutte contre le Sida du 1er décembre.
Un test rapide d'orientation diagnostique détectant l'infection à virus de l'immunodéficience humaine (VIH 1 et 2) pourra bientôt être proposé à toute personne « dans son intérêt et pour son seul bénéfice » par un salarié ou un bénévole, non professionnel de santé, intervenant dans une structure de prévention ou une structure associative. C'est ce que prévoit un arrêté du 9 novembre signé de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, et publié au journal officiel du mercredi 17 novembre 2010 qui a trait aux conditions de réalisation de ces tests. Une structure de prévention ou une structure associative impliquée dans la prévention sanitaire devra conclure une convention pour une durée de trois ans avec le directeur général de l'ARS compétente pour pouvoir pratiquer ces tests rapides d'orientation diagnostique de l'infection à VIH 1 et 2. La convention devra comporter la liste nominative et la qualité des personnes, ayant préalablement suivi une formation, et toute modification portant sur les objectifs ou les publics concernés par l'offre de dépistage proposée par la structure habilitée devra faire l'objet d'un avenant à la convention d'habilitation.