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Les jours de RTT des salariés des chantiers navals STX (Saint-Nazaire), qui avaient été bloqués dans le cadre de l’accord de compétitivité du 30 janvier 2014 (lire sur AEF), seront "dégelés", annonce la CFDT le 26 octobre 2016 dans un communiqué. L’accord de compétitivité prévoyait entre autres mesures le blocage de 6 jours de RTT pendant trois ans. La direction des chantiers avait estimé à l’époque que cette "réduction du coût du travail" était "nécessaire pour obtenir une commande du croisiériste italien MSC". Depuis, STX a engrangé plusieurs commandes, notamment auprès de l’armateur américain RCCL, qui lui assureront une pleine activité pendant près de dix ans.
Le projet d'accord de compétitivité, signé jeudi 30 janvier 2014 aux chantiers navals STX (Saint-Nazaire) par les syndicats CFDT et CFE-CGC (AEF n°472588), entrera en vigueur. Le syndicat FO a en effet annoncé, vendredi 7 février 2014, qu'il ne se joindrait pas au syndicat CGT pour exercer le droit d'opposition à cet accord. Une opposition conjointe de la CGT et de FO (52 % des suffrages) aurait empêché l'entrée en vigueur de l'accord. « FO a obtenu de la direction des avancées sur les trois contre-propositions qu'elle avait faites, en matière d'ITDR (indemnité pour travail dominical régulier), de RTT et d'annualisation du temps de travail », explique à l'AEF Jean-Marc Perez, délégué syndical.
Un projet d'accord de compétitivité a été signé jeudi 30 janvier 2014 aux chantiers navals STX (Saint-Nazaire) par les syndicats CFDT et CFE-CGC, « qui ont fait le choix, en décembre dernier, de s'engager dans un plan de recherche d'économies à même de rendre compétitive notre offre auprès de notre client MSC ». La direction des chantiers STX, en décembre dernier, avait souhaité « un engagement des organisations syndicales sur un effort de réduction du coût du travail », nécessaire pour obtenir une commande du croisiériste italien MSC. L'objectif est d'aboutir à une économie de 5 % du coût du travail. Une première négociation sur un accord de compétitivité, entamée début 2013, avait échoué à la fin de l'été dernier (AEF n°183423). À la suite de cet échec, la direction de STX avait dénoncé la grande majorité des accords et usages d'entreprise.
« Le chantage aux commandes ! » : c'est le titre du tract de la CGT, diffusé mardi 17 décembre 2013 auprès des salariés des chantiers navals STX. Ce tract fait allusion à la rencontre entre les organisations syndicales et la direction, vendredi 13 décembre. « Le directeur général a évoqué l'opportunité de prendre rapidement une commande pour deux grands paquebots moyennant, bien sûr, un gain sur le prix de vente », explique la CGT. « Sans détour, il a conditionné cette commande à l'engagement par écrit, d'ici à mercredi, de toutes les organisations syndicales à arriver à un accord de compétitivité ». La CGT évoque du « chantage aux commandes et à l'emploi » et annonce qu'elle ne signera aucun document. La CFDT, de son côté, « préfère parler de marché plutôt que de chantage », et décide de s'engager dans la négociation d'un accord compétitivité.
Lorsqu’une substance toxique est utilisée illégalement par un employeur, les salariés qui y ont été exposés peuvent obtenir une indemnisation réparant l’atteinte à leur dignité, distincte de celle qui répare leur préjudice d’anxiété. C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023 qui figurera au rapport annuel. L’affaire concerne un site de Rhône Poulenc chimie, devenu Rhodia opérations, qui avait continué à utiliser de l’amiante illégalement entre 2002 et 2005.