En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"L’accompagnement prodigué aux bénéficiaires du CSP est effectivement renforcé : il est plus intensif que celui des autres demandeurs d’emploi et offre davantage accès aux prestations d’accompagnement et à la formation. Il est également plus personnalisé", expliquent la Dares et l’Unédic dans une étude conjointe publiée le 25 octobre 2016. "Les bénéficiaires sont plus satisfaits de leur conseiller et de l’accompagnement reçu ; 56 % considèrent que l’accompagnement dont ils ont bénéficié a amélioré leurs chances de retrouver un emploi contre un peu plus d’un tiers pour les autres demandeurs d’emploi", avancent les deux organismes.
Les partenaires sociaux et les services de l’Unédic ont finalisé, lundi 26 janvier 2015, la convention relative au CSP (Contrat de sécurisation professionnelle), découlant de l’ANI unanime du 8 décembre 2014. Ce texte devrait être paraphé par les organisations syndicales et patronales, jeudi 29 janvier, avec pour objectif l’entrée en vigueur au 1er février de la grande majorité des nouvelles modalités de mise en œuvre du CSP.
Baisse du taux de remplacement de l’allocation de sécurisation professionnelle, création d’une prime d’incitation au retour à l’emploi, mise en place d’une logique de "CSP glissant" pour prendre en compte les périodes de travail ou encore élargissement des conditions de reprise d’emploi. Nombreuses sont les évolutions du CSP prévues dans le projet d’ANI du 8 décembre 2014 ouvert à la signature. S’il est paraphé par les organisations syndicales, les dispositions entreront en vigueur à la signature de la convention issue de cet accord, soit au plus tôt au 1er janvier 2015. Les nouvelles dispositions pour les licenciés économiques des entreprises de moins de 1 000 salariés ou des entreprises en liquidation ou redressement judiciaire seront en vigueur jusqu’au 31 décembre 2016.
Un CSP "glissant" dont la durée peut être prolongée en cas de reprise d’activité rémunérée pendant le contrat, un principe de cofinancement FPSPP-Opca pour les formations et un renforcement des logiques d’évaluation de mise en œuvre du dispositif sont au nombre des évolutions consenties par la délégation patronale, à l’issue de la quatrième et dernière séance de négociation sur le CSP, lundi 8 décembre 2014. Un projet d’accord est désormais ouvert à la signature des syndicats et, hormis la CFE-CGC qui devrait se prononcer favorablement sur le texte, les délégations se sont montrées particulièrement prudentes sur le positionnement de leur organisation.