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Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, annonce un "plan de sécurité publique" doté de 250 millions d'euros en faveur de la police et de la gendarmerie à l'issue d'une rencontre entre François Hollande et les syndicats, mercredi 26 octobre 2016, après plus de dix jours de manifestations spontanées de policiers. Outre des mesures en faveur de l'équipement des forces, de l'immobilier et de l'abandon de "tâches indues", le plan prévoit des mesures législatives pour faire évoluer les règles de légitime défense et punir davantage les outrages à agent dépositaire de l'autorité publique. Un projet de loi doit être présenté d'ici la fin du mois de novembre. Les policiers "demandent du respect et ils demandent du concret", déclare Bernard Cazeneuve. "Ce plan répond à ces deux légitimes exigences". Au sortir de la réunion, les syndicats saluent des "avancées importantes".
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Quelque 500 policiers manifestent à Paris, mercredi 26 octobre 2016, à l’appel d’Unité SGP police-FO. Au lendemain des rassemblements organisés par les syndicats rattachés à la CFE-CGC et à l’Unsa (lire sur AEF) et quelques heures avant un entretien avec François Hollande, le deuxième syndicat de gardiens de la paix dit avoir réuni plus de 15 000 manifestants à l’échelle nationale. "La colère des policiers [qui s’exprime par des rassemblements spontanés depuis dix jours] doit être écoutée. C’est ce que nous faisons depuis un an et qui nous a amené à refuser de signer le protocole d’avril 2016" (lire sur AEF), déclare Yves Lefebvre, secrétaire général. "Si nous avions été entendus en avril, nous n’en serions pas là aujourd’hui." En début d’après-midi, quelques centaines de policiers "en colère" se réunissent par ailleurs devant l’Assemblée nationale sans mot d’ordre syndical.
Plusieurs dizaines de policiers se réunissent devant le palais de justice de Paris, mardi 25 octobre 2016, à l’appel des syndicats de police rattachés à l’Unsa et à la CFE-CGC. Cette manifestation, ainsi que celles organisées devant de nombreux tribunaux à travers la France, était destinée à exprimer la colère des policiers alors que des centaines de fonctionnaires se mobilisent chaque nuit depuis plus d’une semaine en dehors de tout mot d’ordre syndical. À la veille de leur rencontre avec François Hollande, les représentants syndicaux demandent notamment une évolution des règles de légitime défense et des sanctions plus sévère de la justice à l’égard des délinquants. Interrogé sur une éventuelle mise à l’écart des syndicats, Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance, déclare : "Il y aura beaucoup plus de monde dans la rue lorsque les syndicats auront décidé de mobiliser."
"Je vais proposer que soit accéléré le calendrier de suppression des gardes statiques de préfectures et […] qu’une série de missions de surveillance n’incombent plus à la police nationale, mais soient confiées à des entreprises privées", annonce Jean-Marc Falcone dans un entretien accordé au Journal du dimanche, dimanche 23 octobre 2016. Le directeur général de la police nationale mentionne, parmi les missions qui pourraient être transférées, "la simple garde de détenus hospitalisés, qui mobilise 300 policiers". "Les policiers ne veulent plus de cela. Ils veulent faire de la police, c’est-à-dire arrêter des délinquants. Et ils ont raison !" Après près d’une semaine de manifestations de policiers en dehors des syndicats, Jean Marc Falcone évoque par ailleurs les évolutions en matière d’armement et le "plan de sécurité publique" qu’il doit soumettre au ministre de l’Intérieur.
Bernard Cazeneuve annonce, à l’issue d’une rencontre avec les représentants des syndicats représentatifs de la police, mercredi 19 octobre 2016, plusieurs "décisions concrètes" destinées à répondre aux manifestations non déclarées de policiers organisées au cours des deux nuits précédentes (lire sur AEF). Consultation des policiers dans tous les départements, lancement d’un plan en faveur des policiers et gendarmes affectés en sécurité publique, recentrage des missions sur le "cœur de métier" : le ministre de l’Intérieur veut agir pour "les hommes et les femmes [de la police nationale], qui sont en souffrance parce que leur métier est difficile."