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Dans la foulée des annonces, le 18 octobre, du ministère de l’Éducation nationale pour améliorer le non-remplacement des enseignants absents (lire sur AEF), plusieurs syndicats dénoncent la méthode du ministère, accusé de n’avoir pas consulté les organisations syndicales. Sur le fond, la création d’un vivier unique de remplaçants par département dans le 1er degré est "problématique" pour le Sgen-CFDT qui estime que la qualité du remplacement pâtit de cette extension de zone. "La gestion de proximité pour les remplacements courts doit être conservée", renchérit le Snuipp-FSU. Dans le second degré, le Snes-FSU juge "inadapté" le décret de 2005 sur les protocoles de remplacement que le MEN entend réactiver. Du côté des fédérations de parents d’élèves, la Peep juge que les mesures sont "en complet décalage" par rapport aux besoins. La FCPE salue de son côté le vivier départemental.
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6 179 : c'est le nombre de jours d’enseignement "déclarés perdus" entre septembre 2015 et février 2016 à travers 57 départements en raison du non-remplacement de professeurs, affirme la FCPE le vendredi 19 février 2016. Dans un communiqué, la fédération indique qu'elle se base sur sa plateforme Ouyapacours, permettant au public de déclarer le non-remplacement des enseignants. La FCPE note que "le remplacement des enseignants pose toujours problème". De son côté, le ministère de l’Éducation nationale calcule que sur l’ensemble du territoire français, les jours "déclarés perdus" par la FCPE représentent "entre 0,02 et 0,03 % du total des jours de classe qui ont eu lieu depuis la rentrée". Le MENESR "ne nie pas les difficultés qui existent encore" mais estime que "la situation s’est largement améliorée depuis 2012".
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