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Le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, juge "inacceptable" le comportement des policiers ayant participé à la manifestation sur les Champs-Élysées dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre 2016 (lire sur AEF). "Les policiers ne peuvent outrepasser les devoirs que leur impose leur statut et qui fondent la légitimité de l’accomplissement de leurs missions de police au service de l’ordre public et de la loi républicaine", précise-t-il dans un communiqué, mardi 18 octobre 2016. Plusieurs centaines de fonctionnaires avaient défilé sans l'aval des syndicats de police pour manifester leur mécontentement et leur soutien à leurs collègues agressés à Viry-Châtillon (Essonne). "Une enquête administrative est confiée ce jour à l’inspection générale de la police nationale afin de déterminer et de préciser les manquements individuels."
Plusieurs centaines de policiers ont manifesté dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre 2016 à Paris, rapportent plusieurs médias. Un message diffusé via la messagerie WhatsApp au cours des derniers jours, porté à la connaissance d’AEF, invitait d’abord les fonctionnaires à se retrouver à 23 h 30 devant l’hôpital Saint-Louis afin d’exprimer leur "soutien" à leur "collègue gravement blessé" à Viry-Châtillon, samedi 8 octobre 2016 (lire sur AEF). Les gardiens de la paix étaient ensuite encouragés à se rendre sur les Champs-Élysées afin d’exprimer leur "mécontentement". "Face à une hiérarchie carriériste, des élites syndicales enlisées dans leurs conflits, et une justice complètement désintéressée par notre sort, nous devons nous souder", écrivent les auteurs – anonymes — de ce message.
L’Unsa police annonce, mercredi 12 octobre 2016, avoir proposé à Alliance police nationale et Unité SGP police-FO, les deux autres syndicats représentatifs du corps des gardiens de la paix, la constitution d’une intersyndicale afin de "travailler sur une plateforme de revendication commune" après l’agression de plusieurs policiers à Viry-Châtillon, samedi 8 octobre 2016 (lire sur AEF). "Les organisations représentatives de la police pourraient décider d’une liste commune de revendications, en prenant en considération les analyses et orientations de chacun. Nul doute qu’en cette période critique, plus que jamais, il s’avère nécessaire d’être rassemblés", écrit Philippe Capon, secrétaire général de l’Unsa police, à ses homologues d’Alliance police nationale et d’Unité SGP police-FO. Le syndicaliste saisit par ailleurs le ministre de l’Intérieur de la situation des adjoints de sécurité.
"Il n’y a pas de zones de non droit, il y a des territoires particulièrement difficiles", affirme Manuel Valls lors d’une visite dans plusieurs commissariats de l’Essonne, lundi 10 octobre 2016. "Il faut soutenir les policiers, leur donner les moyens matériels et humains pour poursuivre leurs missions, c’est ce que nous faisons. Et il faut - et je n’en doute pas un seul instant - que la justice puisse, grâce au travail d’enquête, juger et condamner très sévèrement" les auteurs de l’agression de quatre policiers, dont deux ont été gravement brûlés par des cocktails Molotov, à Viry-Châtillon, samedi 8 octobre 2016, poursuit le Premier ministre. Les syndicats de police dénoncent pour leur part l’existence de ces "zones de non droit" et appellent, pour certains, à des "rassemblements silencieux" mardi 11 octobre ou à l’application d’un "service minimum".
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :