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"Cela n'a pas de sens de rêver d’être le MIT européen, car nous n’avons pas 30 milliards d’euros… Nous avons un modèle à trouver, sans cette dotation. La TU Munich ne l’a pas, et c’est une très belle institution, avec de grosses entreprises qui la soutiennent", estime Hervé Biausser, directeur de CentraleSupélec, dans une interview à AEF sur la construction de l’Université Paris-Saclay. "Il nous faut trouver un business model, des ressources pour assurer un développement pérenne. Or, pour l’instant, le gros des ressources de Saclay, ce sont les infrastructures", dit-il. Quant à la place de CentraleSupélec dans l’UPS, elle "se voit dans une structure qui reste à définir et qui portera la compétence 'ingénieur' de Saclay", assure-t-il. Hervé Biausser revient également sur les difficultés financières et sur le mal-être des personnels à CentraleSupélec à la suite de la fusion.
[MàJ] "La situation sociale de l'établissement est extrêmement tendue. Pour le Sgen-CFDT, des changements dans les pratiques de gouvernance sont indispensables, pour plus de respect des personnels et de leur travail", écrit le syndicat dans une lettre ouverte à Thierry Mandon, le 30 mars 2016, à propos de CentraleSupélec. "Il n’est pas acceptable, par exemple, que le CHSCT n’ait pas été réuni une seule fois en 2015 alors que les besoins sont importants au terme d’un processus de fusion que les personnels ne souhaitaient pas." Le Sgen-CFDT demande au secrétaire d’État d’ajouter un volet RH à la mission que doit effectuer l’IGAENR sur l’état des finances de l’école, et "qu’un expert soit nommé, qui se centrerait spécifiquement sur les questions relatives à la qualité de vie au travail de l’ensemble des salariés". Pour Francis Trélin, élu au CT, "une crise sociale majeure est possible".