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La CSMF a réagi le 5 octobre 2016 à l’étude de l'observatoire citoyen du reste à charge sur les réseaux de soins, réalisée par le cabinet Asterès (lire sur AEF). Si cette étude concluait à une efficacité de ces réseaux dans la maitrise des tarifs optiques, dentaires et audioprothèses, pour une qualité de soins préservée, la CSMF estime "provocateur et indécent d’imaginer un tel système pour les médecins qui doivent appliquer l’une des grilles tarifaires les plus basses d’Europe". La confédération critique par ailleurs les pratiques d’orientation vers les praticiens adhérant aux réseaux, qui "confinent, quoi qu’ils en disent, à une obligation", et l’absence d’organismes indépendants pour évaluer les pratiques qualitatives dans ces réseaux.
Le député Daniel Fasquelle (Les Républicains, Pas-de-Calais), a déposé le mercredi 14 octobre une proposition de loi cosignée d’une cinquantaine de parlementaires de l’opposition visant à supprimer les réseaux de soins des organismes complémentaires santé. Le texte, en modifiant l’article L1110-8 du code de la Santé publique, veut interdire aux Ocam comme à la sécurité sociale "de pratiquer […] des remboursements différenciés pour un soin, une prestation ou un dispositif identique". Selon l’exposé des motifs, le développement des réseaux n’a permis ni "de résorber les problèmes d’accès aux soins " dans les secteurs où ils existent ni de "limiter la hausse des primes ou cotisations des contrats […] qui n’ont cessé de croître depuis les années 2000". Le député estime aussi qu’ils créent une médecine à deux vitesses et vont à l’encontre de l’indépendance des professionnels de santé.