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"Pour continuer à bosser avec la région, l’Afpa ne doit pas fermer de centre de proximité", prévient Xavier Bertrand, président (LR) des Hauts-de-France, lors d’une conférence de presse lundi 3 octobre 2016. "D’ailleurs, nous allons mettre cette question de la proximité dans notre cahier des charges", annonce-t-il. Xavier Bertrand s’inquiète du devenir des centres Afpa de Boulogne-sur-Mer, de Cambrai, de Creil, de Laon et de Beauvais, que l’État n’a pas prévu de transférer à l’Afpa. "L’Afpa n’a pas la volonté de quitter les territoires", répond Jean-Marie Quintard, directeur de l’Afpa Nord-Pas-de-Calais/Picardie, joint par AEF. "C’est vrai que j’ai émis l’hypothèse de réfléchir à différentes reconfigurations mais ce ne sont pour le moment que des pistes de travail", ajoute-t-il.
Un numéro vert d'assistance psychologique anonyme a été mis en place mercredi 17 octobre 2012 par la direction régionale de l'Afpa Picardie, à la demande des organisations syndicales, pour écouter les salariés qui le souhaitent après le suicide, il y a quelques jours, d'un ancien directeur d'exploitation régional. « Comme tant d'autres en Picardie », ce dernier « a subi une réorganisation inhumaine et un management destructeur de 2010 à 2012 qui ont généré une souffrance telle qu'il a dû quitter l'Afpa », affirment la CGT, la CFDT, FO et Sud dans un communiqué commun. Ce salarié ne semble pas avoir laissé d'écrit pour expliquer son geste. Les représentants syndicaux de l'Afpa Picardie, qui ont été reçus jeudi 18 octobre par le DRH national de l'Afpa, affirment détenir une lettre de trois pages datée du mois de juin 2012 où l'ancien salarié détaille les conditions d'exercice de sa mission à l'Afpa.
Le chiffre d'affaires de l'Afpa est passé en Picardie de 25,7 millions d'euros en 2010 à 17,7 millions d'euros en 2011, en raison d'un recul de l'activité de formation. « Nous avons été contraints de placer une grande partie de notre dispositif en sommeil, en raison de la baisse très importante des commandes du conseil régional », indique à l'AEF Annie Dole, la directrice régionale de l'Afpa. Dans ce contexte économique tendu, les organisations syndicales dénoncent une dégradation des conditions de travail, qui se traduit par une hausse de l'absentéisme, mais aussi des problèmes de management propres à la région. « La situation suscite beaucoup d'inquiétudes, que je comprends, mais je rappelle que tous nos campus sont restés ouverts, que tous nos ateliers ont été maintenus et qu'il n'y a eu aucune répercussion sur les salaires du personnel », répond Annie Dole.