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Le projet d’expérimentation d’admission en STS des bacheliers professionnels après avis du conseil de classe "pose problème à plusieurs titres", indique le Renasup dans une lettre interne au réseau d’établissements catholiques. Cette expérimentation, prévue dans le projet de loi Égalité, qui sera discutée en séance publique à partir du 4 octobre, devrait se mettre en place dans 5 académies. "Nous ne pouvons pas entrer dans un processus dans lequel un recteur affecte un élève dans un établissement" conformément à la loi Debré, explique à AEF Jean-Marc Petit, délégué général du réseau. Les lycées catholiques souhaitent cependant qu’un protocole "propre" à l’enseignement sous contrat permette d’accueillir les bacheliers professionnels qui auront reçu un avis favorable de leur conseil de classe. Le Renasup a retenu 25 projets de "cordées de la réussite" centrées sur la liaison bac pro-STS.
La mise en place de quotas de bacheliers professionnels en STS ne suffit pas à garantir leur réussite dans leur poursuite d’étude, résume Jean-Marc Petit, responsable du pôle lycées du Sgec et délégué général de Renasup (Réseau national d’enseignement supérieur privé), lors d’une audition le 11 février 2015 par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur le lien lycée-enseignement supérieur. "Il faut accompagner ce choix par une mise en perspective pendant le bac pro", de façon à montrer aux élèves que leur réussite "est possible à condition qu’ils se mobilisent". C’est pourquoi l’enseignement catholique encourage les "cordées de la réussite" entre lycées professionnels et STS, et entre CPGE et grande écoles. L’enseignement catholique secondaire et supérieur scolarise 480 000 élèves et étudiants dans des établissements sous contrat avec l’État sur le segment bac-3/+3.