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La filière éolienne française fait part de ses inquiétudes alors que le mécanisme de soutien pourrait évoluer plus vite que prévu pour passer du tarif d’achat actuel à un complément de rémunération dès le 1er janvier 2017. La réforme de la CSPE applicable depuis le 1er janvier 2016 semble avoir précipité les choses et ouvert un nouveau sujet de négociation entre la direction générale de la concurrence de la Commission européenne et la France. Pour être en conformité avec les lignes directrices sur les régimes de soutien aux énergies renouvelables, le gouvernement devrait ainsi publier rapidement un nouvel arrêté tarifaire pour les projets éoliens à compter de janvier 2017 et sécuriser les projets financés depuis le début de l’année. Cette réforme précipitée pose également la question du recours ou pas aux appels d’offres auxquels sont soumises les autres énergies renouvelables.
Alors que la loi de transition énergétique fixe un objectif de 40 % de sources d’énergies renouvelables dans la production électrique en 2030, l’Ademe indique que l’éolien pourrait représenter 22 % de la production d’électricité à cette échéance, dans une note de mars 2016 mise à jour le 10 mai. Le volet énergies renouvelables de la PPE publiée le 26 avril fixe un objectif de puissance installée compris entre 21 800 MW et 26 000 MW d’éolien terrestre et 3 000 MW d’éolien en mer posé à horizon 2023, ce qui correspond, respectivement, entre 9 000 et 10 500 machines sur terre et 440 machines en mer. "L’éolien sera donc l’une des principales sources d’électricité renouvelable contributrices de la transition énergétique", note l’Ademe, qui estime que "la bonne connaissance des processus sociaux est un facteur-clé pour le bon développement des parcs éoliens".