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Peu de statistiques récentes existent sur le handicap psychique et sa prise en compte au sein des entreprises, bien que des démarches soient aujourd'hui mises en place spécifiquement sur cette question. C'est notamment le cas de Décathlon, qui a souhaité accompagner ses collaborateurs souffrant de troubles psychologiques et cognitifs. Une volonté inscrite dans l'accord handicap signé en 2014, que le principal acteur de la distribution d'articles de sport vient de renouveler. Pour cela, l'entreprise travaille avec le cabinet JLO emploi. Pierre Manificat, psychologue du travail, responsable de l'activité "Accompagnements individuels" chez JLO emploi, et Laure Cottereau, responsable QVT zone SUD/BF2C leader Handicap chez Décathlon, expliquent à AEF comment ils travaillent ensemble à chaque étape de la vie des salariés concernés, du recrutement au maintien dans l'emploi.
"Il faut sortir du tabou" qui entoure les problématiques liées au handicap psychique dans les entreprises, affirme la sociologue et spécialiste du handicap psychique Claire Le Roy-Hatala
Un travailleur sur cinq souffre de troubles mentaux comme la dépression ou l'anxiété et bon nombre d'entre eux peinent à s'en sortir. C'est ce que révèle le rapport « Mal être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale et l'emploi » (1) publié par l'OCDE lundi 12 décembre 2011. Sur quatre travailleurs présentant un trouble mental, trois font état d'une baisse de productivité au travail, la proportion n'étant que de un sur quatre pour les travailleurs en bonne santé. Les absences sont également beaucoup plus fréquentes chez les personnes atteintes d'une maladie mentale ; par ailleurs, 30 % à 50 % des nouvelles demandes de pension d'invalidité dans les pays de l'OCDE sont désormais motivées par une mauvaise santé mentale.
Recruter et intégrer un collaborateur en situation de handicap psychique, c'est entamer une démarche engageant une multiplicité d'acteurs : les entreprises, les associations, les Esat, les tutelles, les médecins du travail… C'est ce que s'accordent à dire les participants aux troisièmes rencontres de la solidarité organisées jeudi 17 novembre 2011 par le groupe Mornay à Paris sur le thème du handicap psychique. Cette forme d'incapacité, résultant d'une pathologie psychique (schizophrénie, troubles bipolaires…), nécessitant dans la plupart des cas une assistance médicalisée, est encore empreinte de nombreux préjugés, et n'est pas encore clairement identifiée par les entreprises, bien que reconnue comme handicap dans la loi de 2005. Souvent, le handicap psychique est d'ailleurs confondu avec le handicap mental, qui résulte, lui, d'une insuffisance mentale, non accompagnée d'un soutien médicalisé.
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