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Le général Richard Lizurey, DGGN, annonce la création "d’un commandement de la réserve de la gendarmerie nationale" lors d’un discours prononcé à l’occasion du 20e anniversaire de l’Anorgend (Fédération nationale des réservistes opérationnels et citoyens de la gendarmerie nationale), samedi 1er octobre 2016. Ce commandement remplacera "d’ici le 1er novembre 2016" l’actuelle délégation aux réserves, précise-t-on à la DGGN. Le lieutenant Renaud Ramillon-Deffarges, président de l’Anorgend, salue cette annonce et affirme être "extrêmement attentif" quant à la création annoncée d’une garde nationale. "Nous attendons que les décisions soient communiquées officiellement. Apparemment, il s’agit surtout d’un label et non d’une refonte de l’ensemble des réserves dans un nouveau corps", explique-t-il. Renaud Ramillon-Deffarges dresse par ailleurs le bilan de l’action de l’Anorgend depuis 1996.
Le président de la République a réuni, mercredi 28 septembre 2016, "un conseil de défense et de sécurité nationale consacré à la sécurité et à la protection contre le terrorisme", indique l’Élysée dans un communiqué. "Les ministres de la Défense et de l’Intérieur ont fait un point d’étape du projet de garde nationale, qui sera présenté à un prochain conseil des ministres", indique la présidence de la République. Souhaitée par le chef de l’État, la garde nationale vise à "protéger par les armes notre pays des attaques dont il peut faire l’objet", comme l’a résumé François Hollande le 26 septembre dernier (lire sur AEF). Le conseil de défense a par ailleurs "fait le point sur le démantèlement des cellules terroristes" et "étudié les mesures de vigilance et de protection adaptées à l’évolution de la menace." Enfin, il a abordé "la situation en Syrie" et "les mesures à prendre en Libye".
"Nous avons l’objectif de porter la garde nationale à 84 000 personnes d’ici 2019, 40 000 pour la défense, 44 000 pour le ministère de l’Intérieur", indique Bernard Cazeneuve, à l’issue du conseil des ministres, mercredi 3 août 2016. Le ministre de l’Intérieur précise que la "montée en puissance" de la garde nationale sera "graduée, organisée dans le temps, ce qui lui permettra de prendre le relais des militaires de Sentinelle qui ne peuvent pas être mobilisés en permanence".
"Les réserves de la gendarmerie et de la police nationales représenteront la moitié des effectifs de cette garde nationale" dont les "contours seront fixés dans les jours et les semaines à venir", indique le ministre de l’Intérieur à Orléans, lundi 1er août 2016. Bernard Cazeneuve précise que "12 500 réservistes de la gendarmerie" seront engagés "dans les tout prochains jours" sur l’ensemble du territoire et que "la police a d’ores et déjà enregistré plus de 4 570 contrats signés par des réservistes volontaires, qui sont d’anciens policiers prêts à reprendre du service pour une durée limitée". "Pour l’heure, plus de 1 000 d’entre eux sont d’ores et déjà déployés sur le territoire", ajoute-t-il. Le ministre de l’Intérieur rappelle en outre que le renforcement des effectifs de sapeurs-pompiers volontaires est "une priorité majeure".