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Le prix de la femme scientifique de l'année, l'une des trois catégories du prix Irène Joliot-Curie, est décerné mercredi 14 septembre 2016 à Françoise Briquel-Chatonnet, directrice de recherche au CNRS et directrice de l’équipe "Mondes sémitiques" au sein de l’UMR Orient et Méditerranée (1). Sont également récompensées Nathalie Carrasco, professeure en sciences planétaires à l’UVSQ (prix de la jeune femme scientifique), et Sylvaine Neveu, docteur en génie des procédés et directrice scientifique du groupe Solvay (prix "femme, recherche et entreprise"). Le prix Irène Joliot-Curie a été créé en 2001 par le ministère chargé de la Recherche pour "promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie". Il est soutenu depuis 2004 par Airbus Group et, depuis 2011, l’Académie des sciences et l’Académie des technologies se chargent d’en constituer le jury.
« Même si la proportion des femmes parmi les chercheurs augmente en Europe, leur sous-représentation dans les disciplines et les carrières scientifiques persiste. » Telle est la conclusion dressée par la Commission européenne à l'occasion de la publication, de son rapport « She Figures », vendredi 5 avril 2013. Ce document compile les statistiques sur « le genre dans la recherche et l'innovation » pour l'année 2012 en Europe. Il montre que « les femmes ne représentent que 33 % des chercheurs européens, 20 % des professeurs titulaires et 15,5 % des dirigeants d'institutions du secteur de l'enseignement supérieur ». La France arrive en fin de classement avec 27 % de femmes parmi les chercheurs. Plus précisément, les femmes représentent 40 % des chercheurs des universités (34 % pour la France), 40 % dans les établissements publics (35 % pour la France) et 19 % dans le secteur industriel (20 % pour la France). Elles occupent en moyenne 36 % des postes à responsabilité du domaine scientifique (27 % pour la France).