En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les contributions de la plateforme RSE aux deux plans nationaux portant sur les droits et l'homme et les entreprises d’une part, et la RSE d’autre part, ont été adoptées par la plénière lundi 12 septembre 2016, apprend AEF de plusieurs sources. Le bureau les avait adoptées le 21 juillet (lire sur AEF), après un blocage lors de sa plénière du 5 juillet dernier. Le désaccord entre le pôle économique (lire sur AEF) et celui réunissant la société civile, soutenu par ceux des syndicats et des experts, avait abouti au report de l’adoption. L’instance de concertation et de réflexion, qui réunit syndicats, ONG, pouvoirs publics, experts et représentants économiques, remettra prochainement ses contributions au Premier ministre, auprès duquel il est placé. La France devra ensuite remettre ses plans à la Commission européenne. AEF publiera une dépêche de réactions dès demain.
Michel Laviale, président du groupe de travail sur la performance extrafinancière du Medef et coordinateur du pôle économique de la plateforme RSE, revient pour AEF, lundi 11 juillet 2016, sur les réserves de son pôle qui ont conduit à repousser l’adoption des avis de la plateforme au plan national RSE d’une part, et au plan national entreprises et droits de l’homme d’autre part, destinés à la Commission européenne (lire sur AEF). "Notre demande de report était justifiée et argumentée. Ce n’est ni une diversion ni un enterrement de première classe", assure le représentant du patronat. Il dresse un bilan plutôt positif de la plateforme, qu’il qualifie d'"indispensable", tout en demandant "des retours plus explicites" de la part du gouvernement sur les recommandations qu’elle adopte.
Le bureau de la plateforme RSE s'est réuni le 5 avril 2016, après une rencontre de son trio présidentiel avec le cabinet du Premier ministre fin mars. En vue de la conférence internationale sur le travail de juin 2016, l’instance a rendu mi-mars un avis sollicité par Manuel Valls où elle "estime que le devoir de vigilance dans les sociétés mères et donneuses d’ordre à l’égard de leurs filiales et sous-traitants est essentiel afin d’améliorer la prévention des risques en matière d’atteinte aux droits de l’homme et à l’environnement". Elle doit désormais réfléchir aux plans de vigilance des entreprises et poursuit ses travaux sur les plans RSE et droits de l'homme en vue d’une adoption de ses recommandations au 1er juillet. Le remplacement de sa secrétaire permanente Myriam Métais, qui rejoindra le cabinet d’Anne Hidalgo fin avril, devrait se faire dans un premier temps par intérim.