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"Pour la première fois depuis 2013, l’année 2016 présente une embellie avec un taux [effectif] d’augmentation sur les salaires supérieur aux prévisions. Ce constat s’explique en grande partie par l’amélioration des résultats des entreprises et ce dans un contexte de faible inflation", observe Vincent Cornet, directeur du pôle rémunération chez Aon Hewitt France, à l’occasion de la publication de son enquête sur les révisions salariales 2016-2017, mardi 6 septembre 2016. En revanche, "pour 2017, la prudence prévaut avec une prévision d’augmentation globale de 2,3 % seulement", soit un point de moins qu’en 2016. Interrogées sur leurs préoccupations RH pour cette année, les entreprises mettent en avant la gestion des talents et des compétences, la baisse des coûts, le bien-être au travail et le management de la performance.
En 2016, les cadres ont vu leur rémunération augmenter de 1,7 % par rapport à 2015, selon la 14e édition du baromètre Expectra, une étude réalisée par le groupe Randstad, basée sur les salaires réels extraits de 74 520 fiches de paie. Cette revalorisation, la plus forte depuis 2012, signe une sixième année de hausse consécutive du salaire des cadres, indique Randstad. Toutefois, les augmentations constatées sur les fiches de paie restent modérées selon le cabinet de recrutement, précisant que la faute en est à une reprise aux "accents encore incertains". Un secteur se distingue positivement : celui de l’informatique et des télécoms, dont les salaires augmentent de 6,8 %.
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En 2013, dans le secteur privé et les entreprises publiques, la rémunération brute mensuelle moyenne des salariés en EQTP s’élevait à 2 912 euros et le salaire moyen net de tous prélèvements sociaux à 2 202 euros, indique la Dares, qui publie, jeudi 21 avril 2016, une analyse sur les salaires par secteur et par branche. Selon les chercheurs, le niveau de rémunération constaté est notamment soutenu par la rémunération nette des salariés restés sur le même poste de travail en 2012 et 2013, structurellement plus élevée que la moyenne (2 266 euros). Plus l’entreprise est grande, plus les salaires nets moyens sont élevés et plus la dispersion des salaires est importante. Par secteur d’activité ou par branche professionnelle, l’éventail des salaires est d’autant plus ouvert que les salaires nets moyens sont élevés. Quant à l’écart net entre femmes et hommes, il baisse depuis 2008.
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Les prévisions d’augmentations salariales prévues pour l’année 2016 s’élèvent à 1,5 %, toutes populations confondues : cadres, cadres supérieurs et non cadres, selon les résultats de la dernière étude de Korn Ferry Hay Group, réalisée auprès de 307 sociétés en France en janvier 2016. "Cette tendance, équivalente à celle de 2015, s’explique par un contexte relativement instable et incertain sur le plan économique, avec un cumul de nuages boursiers, géopolitiques et des inquiétudes sur la croissance chinoise." Cependant, 83 % des entreprises restent confiantes et croient à une stabilité ou une amélioration de leur performance pour 2016. L’étude révèle en outre, que les enjeux RH porteront sur la maîtrise des coûts, la performance de l’organisation et des personnes, l’attractivité et la rétention des talents.
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En 2015, "les enveloppes d’augmentations distribuées sont en légère baisse par rapport à 2014" à 1,5 %, note l’étude sur les rémunérations d’Altedia publiée jeudi 8 octobre 2015
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