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"Malgré les discours autour des 30 ans du bac professionnel, cette rentrée est très décevante", estime le Snuep-FSU devant la presse, mardi 30 août 2016. "Le ministère a budgétisé 2 000 élèves en moins et les crédits pédagogiques sont également en baisse. Depuis le début du quinquennat, aucune véritable mesure n’a été prise, ni pour les personnels, ni pour les élèves", résument Jérôme Dammerey et Sigrid Gerardin, du secrétariat national. Concernant la possibilité de se réorienter à la Toussaint (lire sur AEF), "cela va créer de la frustration" car les filières en tension n’offriront "pas plus de places" en raison d’un faible taux de désistement. Le Snuep-FSU réclame des moyens supplémentaires pour "dédoubler les classes" et un parcours de bac pro en 4 ans "utile pour certains, si on veut réduire le décrochage scolaire", ainsi que la possibilité de retourner en CAP après un bac pro.
"La possibilité d’une réorientation jusqu’aux vacances de la Toussaint pour les lycéens professionnels ne sera pas simple à mettre en œuvre", indique le SE-Unsa, en réaction au plan gouvernemental visant à valoriser l’enseignement professionnel présenté le 29 janvier 2016 (lire sur AEF). Le Snetaa-FO, la CGT-Educ’action et le Sgen-CFDT partagent cette critique et considèrent que les capacités d’accueil de certaines formations étant restreintes, cette mesure aura "une portée limitée" et risque de "désorganiser les lycées professionnels". Le Snuep-FSU indique que ces réorientations en début d’année sont déjà mises en œuvre mais se heurtent au manque de places dans les filières très demandées. Les syndicats accueillent favorablement la création des 1 000 postes de PLP mais s’interrogent sur les conditions d’application de cette mesure.
"Pour la première fois avec un ministre, j'ai l'impression que [Najat Vallaud-Belkacem] a un intérêt pour l’enseignement professionnel et la volonté de mettre ce sujet un peu au dessus de la pile ..., déclare Jérôme Dammerey, co-secrétaire général du Snuep-FSU, lors d'une conférence de presse, vendredi 29 août 2014. Le syndicat a été reçu ce jour avec la FSU par la nouvelle ministre de l’Éducation nationale. Le Snuep-FSU pointe "une rentrée difficile" dans l'enseignement professionnel et déplore que 24,5% des postes n'aient pas été pourvus aux concours des PLP. Le syndicat dénonce également "un malaise" spécifique à ces enseignants en raison des conditions de travail et d'une pression des corps d’inspection sur les taux de réussite au baccalauréat. Il évoque notamment le cas du baccalauréat gestion administration et les mesures récemment actées par la Dgesco (lire sur AEF).