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La séance de signature du texte de la convention médicale prévue jeudi 25 août en milieu d’après midi à la Cnamts se déroulera sans le SML dont les instances ont rejeté dans la matinée le texte négocié avec Nicolas Revel durant cinq mois et sans la CSMF dont l’assemblée générale a rejeté en début d’après midi la convention à 62,9 %. Éric Henry (SML) annonce un score de 95,5 % contre le texte et dit vouloir "rentrer dans une autre phase" : "Comme nous ne serons plus dans la convention et que son évolution sera bloquée jusqu’à la présidentielle par la négociation des Acip, nous consacrerons nos efforts à convaincre les candidats à la présidentielle d’aller vers plus de libéralisme dans leurs programmes", indique-t-il à l’AEF.
L’Uncam et les syndicats de médecins libéraux ont achevé mercredi 27 juillet au soir à presque minuit les négociations démarrées en février dernier en vue de conclure la convention médicale pour les cinq prochaines années. Malgré un important effort financier - l’enveloppe s’élève à 1,3 milliard d’euros en année pleine, en incluant la participation des complémentaires - et une revalorisation de la consultation, via une majoration de 2 euros pour les généralistes au tarif opposable, seules deux organisations syndicales, Le Bloc et MG France, ont signé le protocole d’accord de fin de négociation, qui formalise leur engagement à signer la convention. En revanche, la CSMF, dont la branche "spécialistes" est particulièrement réservée, veut retourner devant ses instances le 25 août avant de se prononcer, tout comme le SML, qui se dit "pessimiste".