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Hostile à la construction par le groupe de deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération au Royaume-Uni, Gérard Magnin, membre du conseil d’administration, a présenté sa démission au PDG Jean-Bernard Lévy, jeudi 28 juillet 2016, quelques heures avant le conseil prévu pour valider définitivement cet investissement évalué à 18 milliards de livres, soit près de 22 milliards d’euros. Il s’agit de la deuxième démission liée au projet Hinkley Point, après celle du directeur financier Thomas Piquemal, parti en mars pour ne pas cautionner un engagement jugé beaucoup trop risqué (lire sur AEF).
EDF "exprime à nouveau sa confiance dans le projet Hinkley Point, arrivé maintenant au stade de la décision finale de son conseil d’administration", et considère que le vote sur le Brexit ne "modifie pas les fondamentaux du projet", dans un communiqué publié lundi 4 juillet 2016 à l’issue d’une réunion du comité central d’entreprise. De son côté, les syndicats présents au CCE n’ont pas émis d’avis sur le projet, dénonçant "une information et une consultation dans un délai inadapté et extrêmement court". EDF doit comparaître au tribunal de grande instance de Paris le 22 septembre, à la suite d’une assignation à la demande du CCE.