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Plusieurs syndicats de la police nationale appellent à une remise à plat de "la répartition des missions de sécurité, entre police nationale et police municipale pour éviter toutes nouvelles polémiques", expliquent-ils, lundi 25 juillet 2016. Dans un communiqué commun, le SCSI-CFDT et Alternative police estiment qu'"à Nice, plus qu’ailleurs, la police municipale a augmenté ses effectifs et a créé une confusion dans les missions avec la police nationale". Ils remarquent également que plusieurs revendications formulées régulièrement par les syndicats de police municipale concernant notamment l’armement de ces agents et le périmètre de leurs missions "ressurgissent au lendemain de l’attentat niçois" (lire sur AEF).
"Il est fondamental que l’État, en liaison avec les maires, assure sa mission régalienne de sécurité et mobilise les effectifs nécessaires à la protection des populations, que ce soit notamment lors des festivals, des concerts ou sur les plages." C’est ce qu’écrivent le président de l’AMF, François Baroin (LR), et le premier vice-président de l’association, André Laignel (PS), dans un courrier adressé à Bernard Cazeneuve, jeudi 21 juillet 2016. Ils indiquent que "de nombreux maires ont saisi l’AMF pour faire part de leurs préoccupations suite à l’attentat perpétré à Nice le 14 juillet et exprimer leur crainte d’un transfert de responsabilité vers les maires dans le domaine de la sécurité". L’AMF souhaite "recevoir toutes les garanties sur la poursuite de l’implication des forces de l’État et sur les modalités de coopération entre les préfets et les maires"
La FA-FPT police municipale regrette que le gouvernement ait davantage recours à la réserve opérationnelle au lendemain de l’attentat de Nice "alors qu’il dispose, aux côtés des forces de polices étatiques, de 21 000 policiers municipaux", explique le syndicat dans un communiqué, mercredi 20 juillet 2016. "Faire appel à la réserve opérationnelle, tout en augmentant son effectif, semble bien dérisoire au regard des difficultés rencontrées par la police nationale et la gendarmerie nationale", indique-t-il, soulignant la baisse des effectifs de ces forces "ces dernières années". Or, l’État "peut compter sur les policiers municipaux" pour les épauler, à condition qu’il dote ces agents "obligatoirement d’un armement similaire à celui des policiers nationaux et des gendarmes".
Bernard Cazeneuve annonce, jeudi 21 juillet 2016, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale après l’attentat commis lors de la fête nationale à Nice. L’IGPN sera chargée, explique le ministre de l’Intérieur, "d’une évaluation technique du dispositif de sécurité et d’ordre public tel qu’il a été conçu puis mis en œuvre à Nice dans la soirée du 14 juillet et dans la nuit qui a suivi". "Cette enquête administrative, sans préjudice de l’enquête judiciaire en cours, permettra d’établir la réalité de ce dispositif, alors que des polémiques inutiles se poursuivent", indique la place Beauvau, précisant que cette saisine "s’inscrit dans une démarche de transparence et de vérité". Cette enquête fait suite à la publication d'un article de Libération mettant en cause le dispositif de sécurité sur la promenade des Anglais le soir de l'attaque.