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"Les choix d’orientation concernant les Staps sont une nouvelle fois en hausse et la filière Staps demeure une formation où l’accueil reste en tension. Seuls 73,3 % des vœux 1 [sur APB] ont pu être satisfaits à ce stade, soit 9 000 étudiants laissés sur le banc de touche", rappellent l’Anestaps (Fage) et la C3D dans un communiqué commun publié le 28 juillet 2016, alors que la 3e phase d’admission d’APB s’est achevée le 19 juillet (lire sur AEF). Les UFR Staps "se retrouvent au pied du mur, faute d’obtenir les moyens suffisants pour fonctionner. Ce dysfonctionnement engendre la mise en place de CAL, afin de conserver des conditions d’encadrement sécuritaires minimales dans les formations", et "c’est ainsi que depuis plusieurs années l’entrée en 1re année en Staps a dû se restreindre par tirage au sort". Les modifications d’APB n’ont pas permis "de résoudre le problème" (lire sur AEF).
Dans l’académie de Montpellier, près de 19 % des premiers vœux de licence formulés par les lycéens portent sur une formation en vœux groupés. Ils sont ceux qui ont le plus demandé d’accéder à l’une des 4 formations sous tension (Staps, psychologie, Paces, droit) lors du premier tour d’APB. AEF propose d’identifier les 5 académies qui concentrent le plus et le moins de vœux 1 sur chaque type de formations : licence, formations universitaires en vœux groupés, IUT, STS, CPGE, autres formations. Ces données extraites d’APB sont publiées par le MENESR et accompagnent la Note flash sur les vœux d’orientation pour la rentrée 2016, publiée le 24 juin (lire sur AEF). Ce sont les lycéens qui préparent le bac à l’étranger qui demandent le plus à intégrer une licence, une CPGE ou des formations en écoles. Plus qu’ailleurs, les lycéens de l’académie de Grenoble candidatent en IUT en premier vœu.