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À l'initiative des élus UDI, le conseil régional d’Île-de-France s’est engagé le 8 juillet à lancer "dans les cinq mois" un "Grenelle régional associant l’ensemble des parties prenantes à la lutte contre la précarité énergétique". L’objectif : "mieux lutter" contre ce phénomène, en renforçant son repérage, en améliorant l’articulation des dispositifs existants, ou encore en industrialisant les solutions de travaux pour "changer d’échelle". Un comité d’élus créé au sein du conseil régional est chargé de suivre l’avancée de ce nouveau dispositif, dont la mise en œuvre des premières préconisations est attendue pour l’été 2017.
Le Meem a mis en ligne le 30 mai 2016, sur son site dédié aux consultations publiques, un projet de décret visant à intégrer un critère de performance énergétique dans les caractéristiques du logement décent. "L’intégration d’un critère de performance énergétique comme l’une des conditions à respecter pour qu’un propriétaire puisse louer son bien doit permettre de limiter la précarité énergétique dans l’habitat liée à des caractéristiques intrinsèques du logement", explique-t-il. Le texte prévoit plusieurs critères à respecter (source de chaleur, étanchéité à l’air, vitrages en bon état, etc.) à respecter de manière progressive entre 2020 et 2025. Il est en consultation jusqu’au 20 juin 2016.
Le budget 2016 de la région Île-de-France, examiné par le conseil du 6 au 8 avril 2016, acte, comme annoncé en mars, la fin des subventions aux PLAI dans les communes qui comptent plus de 30 % de logements sociaux (en cumul de PLAI et PLUS). Globalement, les dépenses d’investissement en faveur du logement baissent de 32,6 % par rapport au budget primitif de 2015, pour s’établir à 109,5 millions d’euros. Seul le soutien au logement des jeunes est préservé des mesures d’économie. Le vote, attendu vendredi, devait intervenir dans la soirée.
Dans une note intitulée "Quelles priorités dans la lutte contre la précarité énergétique ?", présentée vendredi 11 mars 2016 à la presse, La Fabrique écologique appelle les pouvoirs publics à "mettre en place un dispositif coordonné" pour permettre aux ménages en situation de "pauvreté énergétique" de faire "rapidement" des travaux "de moyenne ampleur" rendant leur logement "chauffable", "étape vers une rénovation de plus grande ampleur". Le think tank plaide également pour que le chèque énergie ne puisse plus financer le chauffage au fuel, faisant valoir que "la lutte contre la précarité et la pauvreté énergétique ne peut pas s’affranchir de la lutte contre les changements climatiques".
La préfecture et la région Île-de-France indiquent dans un communiqué commun qu’une réunion s’est tenue le 2 mars 2015 afin de "préciser le cadre d’intervention 2015 en faveur de la rénovation énergétique des logements" dans la région francilienne. Ainsi, pour 2015, le budget total est de plus de 46 millions d’euros et 4 650 ménages sont a priori visés. Lors de cette réunion, la Drihl et le conseil régional, cofinanceur, ont décidé de définir un cadre d’éligibilité pour cibler les publics pouvant bénéficier de ces aides, précisant que "les publics prioritaires sont les ménages très modestes, mais que dans certains cas, les ménages modestes pourront également en bénéficier".
Le premier rapport de l’ONPE publié vendredi 3 octobre 2014 et présenté lors du colloque "comprendre pour combattre la précarité énergétique", organisé par l’observatoire et l’Ademe, estime qu'"un Français sur cinq est touché par la précarité énergétique". Pour le président de l’agence, Bruno Léchevin, "la transition énergétique ne se fera pas contre les citoyens […] Il serait donc inconcevable d’abandonner plusieurs millions de nos concitoyens sur le bord du chemin". Les personnes en situation de précarité énergétique représentent "plus de cinq millions de ménages", un chiffre qu’il qualifie d'"édifiant", alors qu’actuellement, "2,6 millions de personnes bénéficient des tarifs sociaux". Le président de l’Ademe plaide dès lors pour "une réforme profonde du système", qui "pourrait se matérialiser par le chèque énergie", institué par le projet de loi sur la transition énergétique.