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Bernard Cazeneuve annonce, jeudi 21 juillet 2016, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale après l’attentat commis lors de la fête nationale à Nice. L’IGPN sera chargée, explique le ministre de l’Intérieur, "d’une évaluation technique du dispositif de sécurité et d’ordre public tel qu’il a été conçu puis mis en œuvre à Nice dans la soirée du 14 juillet et dans la nuit qui a suivi". "Cette enquête administrative, sans préjudice de l’enquête judiciaire en cours, permettra d’établir la réalité de ce dispositif, alors que des polémiques inutiles se poursuivent", indique la place Beauvau, précisant que cette saisine "s’inscrit dans une démarche de transparence et de vérité". Cette enquête fait suite à la publication d'un article de Libération mettant en cause le dispositif de sécurité sur la promenade des Anglais le soir de l'attaque.
L’auteur présumé de l’attaque commise à Nice, jeudi 14 juillet 2016, était "totalement inconnu des services de renseignement […] et n’avait jamais l’objet de la moindre fiche ni du moindre signalement de radicalisation", indique le procureur de la République de Paris, vendredi 15 juillet 2016. François Molins s’exprimait depuis Nice au lendemain de l’attentat qui a fait 84 morts, "dix enfants et adolescents", et 202 blessés. Né en janvier 1985 en Tunisie, de nationalité tunisienne, l’homme "avait été condamné par le tribunal correction de Nice, le 24 mars 2016, à six mois d’emprisonnement avec sursis pour des faits de violence volontaire avec arme commis en janvier 2016". Selon le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, il avait été placé sous contrôle judiciaire avant ce jugement, mesure qu’il avait respectée.