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Toujours encline à relever les dysfonctionnements générateurs de coûts superflus, la Cour des comptes constate, cette fois, que les services de l’Élysée ont poursuivi en 2015 leur politique de maîtrise du montant global de leurs dépenses qui restent contenues au seuil symbolique de 100 millions d’euros. Dans un rapport publié mardi 19 juillet 2016, la haute juridiction financière souligne que ce bon résultat a été obtenu grâce à une stabilisation de la masse salariale des 806 agents de la présidence. Des modalités d’achats plus économes sont également soulignées par la Cour qui appelle toutefois à une consolidation de ces résultats, ainsi qu’à la mise en place de "procédures de contrôle interne performantes".
Malgré une hausse des taux de contribution aux pensions, les dépenses de personnel de la présidence de la République ont diminué de 0,24 % par rapport à 2012, à 66,9 millions d’euros, selon le RAP (rapport annuel de performance) de la mission budgétaire "Pouvoirs publics" annexé au projet de loi de règlement du budget pour 2013, présenté en Conseil des ministres mercredi 28 mai 2014. Cette diminution s’explique par une "décélération des effectifs" et la "poursuite d’une politique d’encadrement salarial". En tenant compte de l’allocation d’aide de retour à l’emploi, les charges de personnel s’inscrivent toutefois en hausse, à 67,6 millions d’euros en 2013 contre 67,5 millions en 2012. Ces charges représentent 64 % des dépenses de l’Élysée qui se sont élevées à 101,1 millions d’euros en 2013.
« La présidence de la République poursuit la maîtrise de ses dépenses, entreprise par la présidence précédente en 2008 », avec une baisse de sa dotation en 2014 de 1,76 % par rapport à 2013, à 101,7 millions d'euros. Cette dotation représente 10,27 % des crédits de la mission, note le rapport de Jean-Paul Emorine (UMP, Saône-et-Loire) sur la mission « pouvoirs publics » examiné le mardi 29 octobre 2013 en commission des Finances du Sénat dans le cadre du budget 2014 et mis en ligne cette semaine. Toutefois, pointe le rapport, les dépenses de la présidence sont en légère hausse (0,1 %). Les charges de personnel, notamment, progressent de 3 % à 67,61 millions d'euros. Ces crédits ne seront cependant pas examinés en séance publique, les sénateurs ayant rejeté la première partie du PLF mercredi 27 novembre, entraînant l'absence de vote formel du Sénat sur le volet dépenses du texte.