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Le ministre de l’Intérieur écarte plusieurs propositions de la commission d’enquête relative à la lutte contre le terrorisme lors de la séance de questions au gouvernement, mercredi 6 juillet 2016 à l’Assemblée nationale. Au sujet de la proposition de création d’une agence nationale du renseignement, Bernard Cazeneuve déclare à l’attention du rapporteur de la commission, Sébastien Pietrasanta (PS, Hauts-de-Seine) : "Si elle devait être un guichet de plus là où vous constatez [dans votre rapport] qu’il y en a déjà trop, nous aurions transformé le mille-feuille que vous regrettez en plum-pudding ! Ce n’est pas l’objectif du gouvernement." Le ministre se dit également opposé à la proposition de faire du coordonnateur national du renseignement un "directeur national du renseignement".
"Il n’y a pas de patron de l’antiterrorisme en France. Il faut créer une véritable agence de lutte contre le terrorisme, telle que l’ont fait les Américains après le 11 septembre 2001", affirme Georges Fenech, président (LR, Rhône) de la commission d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme. Il présentait, avec le rapporteur Sébastien Pietrasanta (PS, Hauts-de-Seine), les 40 propositions de la commission, "adoptées à l’unanimité moins deux abstentions", mardi 5 juillet 2016 (lire sur AEF). Les deux députés sont en outre favorables à "la création d’une force d’intervention unique" pour "sortir de cette guerre des polices", résume Georges Fenech. Ils estiment par ailleurs que l’opération Sentinelle "ne peut s’inscrire dans la durée" et propose de la remplacer par "le recrutement de 2 000 policiers et gendarmes".
Fusionner le SCRT (service central du renseignement territorial) et la SDAO (sous-direction de l’anticipation opérationnelle) au sein d’une nouvelle direction générale rattachée au ministre de l’Intérieur, créer une "agence nationale de la lutte antiterroriste" placée auprès du Premier ministre, accroître les effectifs des services de renseignement ainsi que des services de police et de gendarmerie pour le permettre d’assurer la mission Vigipirate : telles sont quelques-unes des propositions de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale relative à la lutte contre le terrorisme. Elles sont présentées par le président de l’instance, Geoges Fenech (LR, Rhône) et le rapporteur de la commission, Sébastien Pietrasanta (PS, Hauts-de-Seine). AEF détaille l’intégralité des 38 propositions. La commission d’enquête avait été lancée après les attentats de novembre 2015 (lire sur AEF).
Pour lutter contre le terrorisme, il est nécessaire que les États membres de l’UE alimentent davantage le fichier SIS et partagent plus d’informations, estime le député Sébastien Pietrasenta (PS, Hauts-de-Seine), lundi 20 juin 2016. Le rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme note néanmoins, lors d’une conférence de presse organisée conjointement avec le président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de Bruxelles, que dans ces domaines, "il y a eu une nette amélioration depuis le 13 novembre". Il souligne que depuis sept mois, la coopération entre les services de renseignement français et belge est désormais "totale et de qualité". Le président de la commission d’enquête, Georges Fenech (LR, Rhône), juge nécessaire d'"harmoniser davantage nos procédures" judiciaires avec la Belgique.
Le "dialogue" entre les autorités et les médias lors d’une attaque terroriste peut être amélioré, estime le directeur exécutif de l’information de France télévisions, lundi 25 avril 2016. Auditionné par la commission d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme avec d’autres représentants de médias audiovisuels, Michel Field explique que les journalistes ont besoin "de référents au niveau de la préfecture ou du ministère de l’Intérieur" afin de prendre connaissance des "demandes des autorités" concernant certaines informations. "Après, libre à nous de les suivre ou pas, en conscience", indique-t-il. D’autres journalistes et responsables de rédaction, comme Grégory Philipps, directeur de la rédaction de France info, s’expriment dans ce sens.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :