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Le tribunal correctionnel de Paris condamne Michel Neyret à une peine de 30 mois de prison ferme, mardi 5 juillet 2016. L’ancien directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Lyon était notamment poursuivi pour "corruption passive", "trafic d’influence", "violation du secret professionnel" et "recel" (lire sur AEF). La justice lui reproche notamment d’avoir fourni des renseignements issus des fichiers de police à des informateurs en échange de rétribution, ce que l’ancien policier a toujours nié (lire sur AEF). Une peine de quatre ans de prison, dont deux ans et demi ferme, avait été requise à son encontre. Michel Neyret a déclaré à la presse qu’il ne ferait pas appel.
La question de la gestion des informateurs de la police est au centre des débats du procès de Michel Neyret, qui s’est ouvert lundi 2 mai 2016, devant le tribunal correctionnel de Paris. L’ancien directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Lyon est notamment poursuivi pour "corruption passive", "trafic d’influence", "violation du secret professionnel" et "recel". La justice le soupçonne d’avoir fourni des renseignements issus des fichiers de police à des informateurs en échange de rétribution. L’ancien policier nie avoir reçu des cadeaux en échange des renseignements qu’il fournissait à ses indicateurs. Selon Michel Neyret, il s’agissait de "maintenir une relation de confiance" avec ses sources afin "d’obtenir en retour des informations" sur le milieu du banditisme lyonnais.
"Michel Neyret est satisfait de pouvoir enfin s’expliquer", déclare maître Yves Sauvayre dans un entretien à AEF. L’avocat de l’ancien commissaire de police, dont le procès s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Paris, lundi 2 mai 2016, estime que la procédure visant son client a été "grossie, tronquée, déformée par les médias". "Nous avons l’intention de dégonfler la baudruche", ajoute-t-il. Michel Neyret est soupçonné d’avoir renseigné des malfaiteurs en échange de divers "dons et avantages" de leur part. Il est notamment jugé pour "corruption passive", "violation du secret professionnel" et "trafic de stupéfiants". Selon Yves Sauvayre, le procès devra clarifier la nature des relations entre les policiers et leurs indicateurs.
L'ancien directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Lyon, Michel Neyret, est renvoyé devant le tribunal correctionnel, apprend AEF de source judiciaire, confirmant une information de l’Agence France presse. La justice soupçonne l'ancien commissaire de police, mis en examen il y a près de deux ans, d’être impliqué dans une affaire de corruption. Au terme de son enquête, le juge d’instruction a également décidé, jeudi 3 septembre 2015, de renvoyer huit autres personnes en correctionnelle, à savoir l’épouse de Michel Neyret, un ancien membre de la brigade des stupéfiants de Lyon, l’ancien chef de l’antenne de police judiciaire de Grenoble et son adjoint, trois membres présumés du milieu lyonnais et un avocat.
Réorganisation de la DIRPJ (direction interrégionale de la police judiciaire) de Lyon, rappel à la vigilance concernant la gestion des scellés, affirmation de la nécessité pour les supérieurs de connaître l'identité des indicateurs avec lesquels leurs subordonnés travaillent. Tels sont les thèmes abordés par Christian Lothion, directeur central de la police judiciaire, dans une interview accordée à AEF Sécurité globale. Le DCPJ revient sur la mise en examen de Michel Neyret, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Lyon (AEF Sécurité globale n°231228). « Rémunérer des indicateurs avec de la drogue prélevée sur des saisies ce n'était pas plus autorisé il y a 25 ans que maintenant. Quand j'entends dire 'cela s'est toujours fait', cela me met en colère car ceux qui utiliseraient de telles méthodes seraient irresponsables. Si dans mes services quelqu'un pense pouvoir continuer de le faire, je lui recommande de changer de métier ! », affirme-t-il. Néanmoins, il appelle à ne « pas généraliser » : « À Lyon comme ailleurs, la majorité des fonctionnaires de police respectent la loi et la déontologie. »
« Aujourd'hui, on ne peut plus rester pendant 20 ans sur un poste quand il s'agit d'une fonction exposée, mais aussi en sécurité publique », déclare à AEF Sécurité globale Sylvie Feucher, secrétaire générale du SCPN (Syndicat des commissaires de la police nationale). Elle réagit, mardi 4 octobre 2011, à la mise en examen et au placement en détention provisoire de Michel Neyret, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Lyon. Depuis 2004, le statut des commissaires prévoit une mobilité obligatoire tous les quatre à six ans, rappelle Sylvie Feucher. « Mis à part une affectation à Nice, Michel Neyret a entièrement fait carrière à Lyon et au sein de la police judiciaire. De plus, cela marque les limites de l'organisation en tuyaux d'orgue de la police française », observe la syndicaliste. Elle estime aussi que l'administration devrait « mieux gérer les professionnels exposés à des risques, qui devraient notamment bénéficier d'un suivi individuel et de réunions régulières avec des psychologues, à l'image de ce qui se pratique pour les agents infiltrés ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :