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Le recteur de l’AUF Jean-Paul de Gaudemar vient de signer le 29 juin 2016 une convention portant sur la mise en place d’une université virtuelle nationale avec la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de Côte d’Ivoire, Ramata Bakayoko-Ly. Cet accord doit permettre le développement de la formation à distance et des usages numériques pour les étudiants grâce à un programme d’équipements, de formations et d’amélioration de "la qualité de l’enseignement par la production de contenus novateurs". Une convention avait déjà été signée en 2014 pour la phase de création de cette université, un amorçage alors financé par le ministère ivoirien de l’enseignement supérieur à hauteur de 650 000 euros.
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Les Cloms (ou Moocs) peuvent contribuer à répondre aux enjeux de massification de l’accès aux études supérieures, un phénomène prégnant pour les universités du Sud, mais aussi transformer durablement la pédagogie et encourager les partenariats inter-universités, estime pour AEF, le 1er juillet 2014, Abdellatif Miraoui, président de l’UCA (Université Cadi Ayyad) de Marrakech (Maroc) et président de l’AUF. Alors que l’agence vient de dévoiler une première liste de projets de Cloms qu’elle soutient notamment financièrement
« Nous mettons un accent très fort sur la coopération, et l'AUF (Agence universitaire de la francophonie) nous aide beaucoup en particulier sur les aspects de mobilité Sud-Sud entre universités », indique Ramata Bakayoko-Ly, présidente de l'université Félix Houphouët-Boigny (ex université de Cocody), rencontrée le 27 septembre 2012 à l'occasion d'un déplacement en Côte d'Ivoire organisé par l'AUF. Elle évoque « des développements forts avec les universités du Nord », ses équipes procédant « actuellement à des missions thématiques, par exemple à Nantes pour les disciplines scientifiques et techniques, ou à Limoges pour les sciences de l'Homme ». L'université Félix Houphouët-Boigny ouvrira de nouveau ses portes aux étudiants le 15 octobre prochain, après sa fermeture, comme les deux autres universités publiques (celles de Nangui Abrogoua à Abidjan et Alassane Ouattara à Bouaké), décidée par l'État ivoirien en mai 2011 à des fins de reconstruction (AEF n°205556).
« Nous avons l'ambition, d'ici 2025, de faire de l'INP (Institut national polytechnique), de Yamoussoukro (Côte d'Ivoire) un vrai pôle de compétitivité à partir de savoirs-faire locaux. Trois mille hectares ont été dégagés pour ce projet afin de parvenir à la création très rapide d'incubateurs », indique le 29 septembre 2012 son directeur général Koffi N'Guessan, lors d'un voyage de presse organisé par l'AUF (Agence universitaire de la francophonie) en Côte d'Ivoire. Pour que son institut s'affirme comme « un moteur du développement régional », Koffi N'Guessan s'inscrit dans une perspective de « technopole afin d'attirer les meilleures entreprises, et développer les capacités d'innovation technologique pour développer les activités économiques des années à venir ». Il souhaite pour cela mettre l'accent sur la coopération internationale, au niveau africain mais également avec l'Occident ou la Chine.
Pour être « le moteur du développement économique du pays, les universités doivent être gérées comme de vraies entreprises privées avec les mêmes préoccupations d'objectifs à atteindre », estime Ibrahima Cissé Bacongo, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de Côte d'Ivoire, rencontré jeudi 27 septembre 2012 lors d'un voyage de presse organisé par l'AUF (Agence universitaire de la francophonie). Les trois universités d'État (Cocody, Abobo-Adjamé et Bouaké) comptent environ 113 000 étudiants, dont 62 000 dans celle de Cocody rebaptisée université Félix Houphouët-Boigny. Elles étaient fermées « formellement » par le gouvernement depuis le 19 avril 2011 à des fins de reconstruction. Les cours reprennent le 15 octobre.
« Nous sommes un peu estomaqués, car sans aide extérieure l'État ivoirien a réussi une rentrée académique avec des bâtiments entièrement rénovés dans les universités de Cocody, Abobo-Adjamé, et Bouaké », s'étonne George Serre, ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, rencontré le 27 septembre 2012 lors d'un voyage de presse organisé par l'AUF (Agence universitaire de la francophonie). Un « gros investissement » a été consacré aux technologies de l'information en raccordant toutes les universités à la fibre optique. Dans un contexte de reconstruction après la crise électorale et l'investiture du président Alassane Ouattara en mai 2011, les universités, qui ont été fermées pendant deux ans, ont aujourd'hui pour « mots d'ordre » la professionnalisation des cursus et la réforme LMD.