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L’ONSFF, le CNSF ainsi que l’association des étudiants sages-femmes ont salué lundi 27 juin 2016 le lancement par Marisol Touraine d’une campagne sur la place et le rôle des sages-femmes dans le système de soins. Elles émettent un bémol. Le "nouveau statut médical" reconnu au sein de la FPH depuis fin 2014 reste "inadapté aux évolutions de la profession". Il ne valorise pas l’autonomie de la profession et n’a pas permis de hausse des salaires à hauteur des responsabilités et compétences. Ce statut serait même un "frein" au développement de filières physiologiques sous leur responsabilité et au libre choix des couples. Elles réclament la tenue d’une autre promesse : la création d’un corps enseignant-chercheur pour développer la recherche en maïeutique. Aucun statut stable n’est accessible aux titulaires d’un doctorat leur permettant d’exercer leurs missions de recherche et d’enseignement.
Une instruction adressée le 18 février 2016 par la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, aux directeurs généraux des ARS, aux préfets de région et aux directeurs d’établissements publics, précise les modalités de classement dans la catégorie active et dans la catégorie sédentaire des sages-femmes des hôpitaux de la fonction publique hospitalière. Ce classement tient compte de la création fin décembre 2014 du nouveau corps des sages-femmes, qui a remplacé les quatre grades existants par deux grades. Désormais, selon cette instruction, compte tenu "de la diversité des fonctions qu’il est possible d’assurer, dans le second grade, […] le critère retenu pour déterminer la catégorie active est celui des emplois 'présentant un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles'".