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Trop peu de gens connaissent vraiment, en France, l’étendue des compétences des sages-femmes qui, tout comme les médecins, exercent une profession médicale. L’enjeu de la campagne d’information nationale lancée ce mercredi 22 juin 2016 par Marisol Touraine est d’amener les femmes mais aussi les hommes à mieux identifier les différentes missions de ces professionnelles : ce sont à 92 % des femmes qui exercent la profession. Formées en 5 ans à l’université, dont une première année commune, la Paces, elles participent à l’offre de soins de premier recours. Leurs actes sont remboursés par l’assurance maladie et elles ne pratiquent que très peu de dépassements d’honoraires, contrairement aux gynécologues et obstétriciens. Selon la Cnamts, le taux de dépassement (2015) des gynécologues adhérant au CAS est de 51,4 % (35 % pour les obstétriciens) sur les consultations et actes techniques (1).
Un collectif représentant les sages-femmes
Après un an de mobilisation, les sages-femmes et les étudiants sages-femmes se mobilisent ce jeudi 16 octobre 2014 pour que "les femmes aient un parcours de santé cohérent facilité et visible or le ministère n’a rien prévu en ce sens, dans son projet de loi de santé", indique le Collectif des sages-femmes
Au lendemain de la journée mondiale de la sage-femme, qui s’est tenue hier lundi 5 mai 2014, le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes prend à nouveau fait et cause pour la profession qui "n’entrevoit toujours pas de réponse à ses demandes". Il "réitère l’importance de voir ses membres accéder à une juste reconnaissance" de leurs compétences. Le CNOSF estime que les sages-femmes doivent être "identifiées par le grand public comme les acteurs de premier recours qu’elles sont" et bénéficier de "l’autonomie que le code de la santé publique [leur] confère quelle que soit la forme d’exercice : au sein des établissements de santé publics et privés, en service de Protection Maternelle et Infantile ou en tant que libérale". De son côté, le Collectif des sages-femmes annonce la poursuite de la "grève" entamée il y a plusieurs mois et signale la tenue à la mi-mai de réunions avec la DGOS.
Ce lundi 5 mai 2014, journée mondiale de la sage-femme, les sages-femmes françaises se sont mobilisées en France. Pour la 4e fois depuis octobre 2013, elles ont marché à Paris pour que "les sages-femmes et les femmes ne soient pas oubliées du projet de loi santé publique", expliquant dans un communiqué du Collectif des sages-femmes
Le Collectif des Sages-femmes (1) conteste mardi 11 mars 2014 dans une « lettre ouverte » destinée à Jean-Marc Ayrault ce qu'il considère être une « opération de communication du ministère de la Santé », après les annonces de Marisol Touraine concernant cette profession médicale. Il évoque un « simulacre de statut » qui n'a « pas fonctionné, leur plan média s'est écroulé et les sages-femmes n'ont pas été dupes ». Les sages-femmes se reconnaissant dans ce collectif indiquent que non seulement la grève continue mais qu'elle se renforce à l'issue de leur assemblée générale tenue au lendemain de la conférence de presse ministérielle. En particulier, le collectif estime que le statut de sages-femmes des hôpitaux met en péril l'ensemble des pratiques et l'autonomie d'exercice des sages-femmes que ce soit en exercice hospitalier public ou privé.