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Alors que la Préfecture de police a fait savoir que la manifestation parisienne contre le projet de "loi travail" prévue jeudi entre les places de la Bastille et de la Nation serait interdite mais qu'un "rassemblement statique" serait autorisé (lire sur AEF), l'intersyndicale (1) demande à Bernard Cazeneuve de revoir sa position. Dans un courrier adressé au ministre de l’Intérieur daté du 20 juin 2016, les syndicats considèrent que sa proposition de rassemblement statique "est une remise en cause d’un droit fondamental" et qu'elle "serait beaucoup plus dangereuse pour [leurs] militants". Ils réfutent également "l’affirmation contenue dans [son] courrier (2) selon laquelle certains militants syndicaux auraient délibérément agressé les forces de l’ordre". En conséquence, elles lui demandent de leur faire "une nouvelle proposition de manifestation garantissant la sécurité de tous".
Le préfet de police de Paris appelle les organisateurs de manifestations contre le projet de "loi travail" au dialogue pour "trouver des formes d’expression qui conviennent mieux à la situation". Michel Cadot s’exprimait, mercredi 15 juin 2016, au lendemain d’une manifestation qui a réuni "entre 60 et 80 000 manifestants" et a été marquée par la participation d'"au moins 800 casseurs". Il rappelle le contexte d’état d’urgence et de sécurisation de l’Euro 2016, qui mobilise fortement les forces de l’ordre. "La manifestation d’hier [mardi 14 juin 2016] a été extrêmement violente", souligne-t-il. Un peu plus tôt dans la journée, le Premier ministre et le président de la République avaient évoqué de possibles interdictions de manifestations (lire sur AEF).