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Une délégation de la CGT dirigée par Philippe Martinez a été reçue, une heure trente durant, par Myriam El Khomri, vendredi 17 juin 2016. L’occasion de faire le point sur les désaccords profonds entre l’organisation syndicale et l’exécutif et de présenter "les propositions concrètes" sur les différents articles du projet de loi El Khomri constituant "la colonne vertébrale" du texte. Membre du bureau confédéral de la CGT, Fabrice Angéi rapporte que son organisation demande "la suspension du débat parlementaire" pour continuer à discuter sur le projet de loi et explique qu’il n’y a pas lieu de mettre un terme aux actions décidées par l’intersyndicale.
"1 300 000 manifestants aujourd'hui dans tout le pays, […] arrêt total de la production dans certaines entreprises, des sites d’ordures ménagères bloqués, des centaines de milliers de votation pour le retrait du projet de loi [El Khomri] recueillies aujourd’hui… Qui a parlé d’essoufflement ?", interroge la CGT, dans son communiqué de fin de manifestation nationale, mardi 14 juin 2016. De son côté, FO voit là "un net rebond de la mobilisation contre le projet de loi travail". Au niveau national, le ministère de l'Intérieur fait état d'une mobilisation dix fois moindre.
"Les organisations appellent le 26 mai prochain à une journée nationale de grève, manifestations et actions" et "décident de renforcer l’action par une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin, au dé́but des débats au Sénat" sur le projet de loi Travail porté par Myriam El Khomri, annoncent la CGT, FO, FSU, Solidaires, l’Unef, l’UNL et la Fidl dans un communiqué le 20 mai 2016. Après deux mois de mobilisation contre le projet de loi, la "détermination reste intacte", affirme l’intersyndicale qui demande le retrait du texte. "En parallèle au débat parlementaire", elle annonce "une grande votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d’étude". Ces deux nouvelles dates de mobilisation constitueront les 8e et 9e journées de contestation du projet de réforme depuis le premier appel de l’intersyndicale du 31 mars.