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Passer le point de 4,5 euros à 4,55 euros à compter du 1er septembre 2016, c’est ce que prévoit le projet d’accord mis sur la table par l’UNML (Union nationale des missions locales) lors de la CMP de la branche des missions locales et PAIO, le 15 juin 2016. Il devrait être ouvert à signature à partir du 27 juin prochain. Face au "climat tendu", l’UNML avait accepté, lors de la CMP du 30 mars dernier, d’avancer la négociation annuelle sur les salaires en juin au lieu d’octobre prochain et de discuter pour 2016 et 2017. Selon la CFDT-Synami, la CGT-FNPOS et FO-Fnas, ce projet d’accord ne concernerait que l’année 2016, l’UNML proposant de rouvrir une négociation en juin 2017 pour l’année prochaine. L’intersyndicale demandait un passage du point de 4,5 à 4,8 euros ce qui représenterait, selon l’UNML, 27 millions d’euros en année pleine.
"Votre analyse devra permettre d’objectiver le modèle économique des missions locales au regard de l’ensemble des missions qui leur sont confiées et dont le financement est assuré par l’État et les collectivités territoriales", telle est la mission confiée à l’Igas par Myriam El Khomri, dans un courrier du 11 mai 2016. La ministre du Travail demande à l’Inspection générale de rendre ses conclusions "au plus tard à la fin du mois de juillet 2016" et de remettre son rapport "au plus tard en septembre [prochain]". Ces propositions devront permettre de "renforcer les missions locales dans l’exercice de leurs missions".
Si deux amendements gouvernementaux, déposés lors de l’examen du projet de loi El Khomri, prévoyaient de faire des missions locales l’opérateur principal du parcours contractualisé d’accompagnement des jeunes vers l’emploi et de la garantie jeunes, la version sortie de l’Assemblée, le 10 mai 2016, ne définit pas d’opérateur principal pour le parcours. Le texte, sur lequel Manuel Valls a engagé la responsabilité du gouvernement en recourant à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, prévoit par ailleurs de transposer le droit à l’accompagnement vers l’autonomie et l’emploi dans le code du travail applicable à Mayotte et la remise d’un rapport sur l’impact des emplois d’avenir.
La mission de l'Igas sur les conditions de travail dans les missions locales "devrait être initiée rapidement" afin "qu’elle soit finalisée au moment du débat parlementaire sur le PLF 2017 soit au plus tard fin septembre 2016", rapporte l’intersyndicale des missions locales, à l’issue de sa rencontre avec le ministère du Travail, le 1er mars 2016. Lors de ce rendez-vous, qui faisait suite à une première rencontre le 28 janvier dernier, la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, la CGT et FO, ont également formulé plusieurs critiques à propos de la CPO 2015-2018 et exprimé des inquiétudes sur le pilotage des missions locales. Dans un courrier adressé à l’UNML, le 2 mars, l’intersyndicale demande par ailleurs à l’organisation patronale d’inscrire plusieurs sujets à l’ordre du jour de la CMP prévue le 30 mars prochain, notamment la revalorisation des salaires et le respect du dialogue social.
À la suite du refus de l'UNML de réouvrir la négociation sur les salaires, l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la branche des missions locales et Paio ont quitté la séance, mercredi 2 décembre 2015, indiquent la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT et FO dans un communiqué commun, le 3 décembre. "L’UNML déclare ne pas avoir les moyens", "reste impuissante face à nos réalités" et "n’a même pas ouvert la discussion d’une revalorisation salariale", déplore l’intersyndicale qui demande une revalorisation de la valeur du point. L’UNML pointe la "grosse incertitude budgétaire" qui pèse sur les missions locales et remarque qu’elle "mène une action auprès du gouvernement" pour améliorer la situation du réseau.
"Hausse significative du budget du réseau des missions locales", "augmentation des salaires", "arrêt de l’empilement des dispositifs" ou encore "fin de la surcharge administrative", telles sont quelques-unes des revendications portées dans un courrier intersyndical envoyé au président de la République, au Premier ministre, à la ministre du Travail et au ministre des Finances et daté du 17 novembre 2015. La CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT et FO s’allient ainsi pour faire part du "ras-le-bol" de "l’ensemble des salariés" du réseau "face à ce qu’il estime comme un manque de considération et de reconnaissance au regard de l’investissement et de l’énergie déployés". Elles demandent à être reçues et, dans un tract commun, appellent à la grève le 28 janvier 2016 et une mobilisation générale dès à présent.