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Tristan Mathieu, délégué général de la FP2E (Fédération professionnelle des entreprises de l'eau), réagit pour AEF à la proposition de loi sur le droit à l'eau, adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale le 14 juin 2016. Il appelle le gouvernement et les parlementaires à revenir sur la législation qui, en l'état actuel, interdit les coupures d'eau quels que soient les revenus des ménages, jugeant qu'il s'agit d'une mesure "démagogique" qui met "en danger la bonne gestion du service public de l'eau". Il évoque également les conséquences de la loi Notre et l'état du marché de l'eau français: "Il y a parfois une tendance à vouloir baisser le prix du service d’eau. Nous disons que ce n’est pas le bon calcul."
Nantes métropole participe à l’expérimentation nationale visant à favoriser l’accès à l’eau et mettre en œuvre une tarification sociale. Après une année d’élaboration en 2015, le dispositif entre en vigueur. L’objectif est d’aider les familles qui consacrent plus de 3% de leurs revenus pour payer leur facture d’eau, en se fondant sur une consommation "raisonnée" de 30 mètres cubes par personne et par an. Près de 7 700 ménages résidant sur l’une des 24 communes de l’agglomération recevront ainsi une aide financière calculée en fonction des revenus du foyer et de la composition familiale. Elle sera délivrée dès juin et jusqu’en 2018, date de la fin de l’expérimentation. Le coût du dispositif est estimé "entre 450 000 et 500 000 euros", financés entièrement par la collectivité sans augmentation du prix de l’eau.