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Si le concept de compensation de biodiversité existe depuis plus de 40 ans, il a toujours du mal en France à être mis en œuvre concrètement. Le projet de loi sur la biodiversité, examiné en nouvelle lecture par les députés cette semaine, doit le renforcer. Mathilde Savoye, chef de pôle environnement et développement durable à la direction territoriale Nord-Pas-de-Calais-Picardie de SNCF Réseau, revient pour AEF sur les deux premiers chantiers mis en œuvre au sein de sa direction.
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"Il reste beaucoup de questions à aborder et à traiter sur la compensation écologique", déclare Laurent Piermont, président de CDC Biodiversité, mardi 27 mai 2014, lors d’une rencontre avec des journalistes spécialisés en environnement. C’est pourquoi sera lancée le 18 juin prochain, avec une cinquantaine d’acteurs, une plateforme sur la compensation écologique qui "puisse être un lieu de réflexion et d’échanges". "Nous espérons des réponses solides avant la fin de l’année" sur "l’équivalence écologique", "la biodiversité ordinaire et les services écosystémiques", la "pérennisation des actions menées", ou encore sur "la question du suivi, du contrôle et du registre". Il est nécessaire selon lui de "stabiliser" ces concepts "pour que la compensation et l’équivalence écologiques soient acceptées. Parce que si on n’y arrive pas, les maîtres d’ouvrage continueront à ne pas compenser".
Plus de 130 organisations signent, vendredi 6 décembre 2013, une déclaration internationale pour « défendre les biens communs » et s'opposer aux mécanismes de compensation biodiversité, en réaction au forum mondial sur le capital naturel d'Édimbourg des 21 et 22 novembre. Huit des signataires sont des français, dont Nacicca, association qui vise à « défendre le patrimoine naturel et la qualité de vie liée à l'environnement des habitants » de la Crau. C'est dans cette plaine des Bouches-du-Rhône que CDC Biodiversité, filiale du groupe Caisse des dépôts, expérimente depuis 2010 la création de réserve d'actifs naturels pour compenser les impacts à la biodiversité (AEF n°262497). Un mécanisme critiqué par Nacicca qui y voit un accaparement du secteur privé sur une nature marchandisée ouverte à la spéculation et une non remise en cause du mode de développement.