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Les services antiterroristes n’ont commis aucune "négligence", affirme Manuel Valls sur France inter, mercredi 15 juin 2016. Interrogé deux jours après l’assassinat de deux policiers par un terroriste dans les Yvelines (lire sur AEF), le Premier ministre reconnaît que "c’est toujours un échec lorsqu’il y a deux fonctionnaires qui sont assassinés dans ces conditions atroces". Mais il souligne que les policiers spécialisés ont "toute [s]a confiance et toute celle du gouvernement" et souligne connaître "la difficulté de leur tâche". L’auteur des faits, qui avait déjà effectué une peine d’emprisonnement, "a été de nouveau placé sous écoute téléphonique au début de cette année". "Ces interceptions n’ont pas permis de détecter un éventuel passage à l’acte", rappelle-t-il (lire sur AEF). "Le passage à l’acte solitaire, comme ça a été le cas lundi soir, est le plus difficile à déceler."
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L’homme qui a tué deux fonctionnaires de police, lundi 13 juin 2016, dans les Yvelines, était "visé par des investigations actuellement conduites sur commission rogatoire par un magistrat instructeur antiterroriste", indique le procureur de la République de Paris lors d’une conférence de presse, mardi 14 juin 2016 (lire sur AEF). La justice soupçonnait Larossi Abballa, 25 ans, d’être impliqué dans "une filière de départ vers la zone syrienne", signale François Molins. Les interceptions téléphoniques dont il faisait l’objet "n’avaient pas, à ce jour, mis en évidence le moindre élément permettant de déceler la préparation d’un passage à l’acte violent", fait savoir le magistrat. Le procureur de la République détaille par ailleurs le déroulement de l'assassinat des deux fonctionnaires et le profil de l'agresseur.
L’assassinat d’un commandant de police et de sa compagne, secrétaire administrative de la police nationale, à leur domicile de Magnanville (Yvelines), constitue "un acte incontestablement terroriste", déclare François Hollande. Le président de la République s’exprimait, mardi 14 juin 2016, peu après une réunion organisée à l’Élysée pour faire le point sur ces faits, survenus dans la soirée du lundi 13 juin 2016. Il souligne que le groupe État islamique, dont l’agresseur "se réclamait", a revendiqué le double assassinat. L’auteur a été neutralisé par le Raid, dont l’intervention a permis également "de sauver leur enfant, âgé de trois ans", indique par ailleurs l’Élysée. Bernard Cazeneuve évoque pour sa part un "acte terroriste abject". Le ministre de l’Intérieur est arrivé, vers 9h30, au commissariat des Mureaux, où était affecté le commandant de police.
Bernard Cazeneuve réfute "l’existence de consignes visant à cibler les journalistes" en marge des manifestations contre le projet de "loi travail". C’est que rapporte le Club de la presse de Bretagne dans un communiqué publié à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Intérieur, lundi 6 juin 2016. Bernard Cazeneuve recevait l’organisation, ainsi qu’une intersyndicale composée du SNJ, du SNJ-CGT, de la CFDT journalistes et de la Fédération internationale des journalistes, quelques jours après une manifestation à Rennes entachée d'"actes de violences policières […] sur des journalistes", selon l’intersyndicale. "Le ministre a appelé les victimes à déposer plainte en assurant qu’elles seraient suivies avec la plus grande attention et que l’IGPN pourrait donner l’actualité de tous les cas signalés", ajoute l’intersyndicale.
"La campagne qui a été lancée contre les forces de l’ordre est choquante", affirme le Premier ministre à l’Assemblée nationale, mardi 10 mai 2016. Manuel Valls fait référence aux affiches diffusées par la CGT info com dénonçant les violences policières (lire sur AEF). Le Premier ministre estime que "cette campagne est choquante car les forces de l’ordre […] sont soumises à un contrôle étroit et exigeant que tout citoyen peut demander, de nature hiérarchique, judiciaire ou de la part d’autorités indépendantes". "Aucun écart de conduite n’est toléré, aucune réduction de la police ou de la gendarmerie à un manquement constaté n’est davantage tolérable. C’est le corps sans doute le plus surveillé, le plus contrôlé aujourd’hui", souligne-t-il.